Suivi PEA juin 2016 – Brexit or not Brexit ?

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Brexit : cours de la livre sterling par rapport à l'euroLe thème du suivi PEA pour ce mois de juin n’était pas bien difficile à trouver : le Brexit bien sûr.

Une des conséquences immédiates de la victoire du Brexit a été la chute de la livre sterling par rapport au dollar, et dans une moindre mesure par rapport à l’euro (voir ci-contre).

La monnaie britannique est en fait revenue à ses niveaux d’il y a 3 ans face à l’euro. C’est une opportunité pour investir outre-Manche en payant en euros. J’en ai profité pour dépoussiérer ma Watchlist de titres cotés à Londres.

Comme signalé dans le précédent post publié sur le blog (ici), le PEA a été brutalement secoué par le vote des britanniques.

Après avoir plongé de plus de 10 % en séance le lendemain du vote (vendredi 24/06, Black Friday), et avoir frôlé la barrière symbolique des 100 k€, la valeur liquidative a bien rebondi. Elle termine ce mois de juin à presque 108 k€. Ceci limite le repli sur le mois à environ 3 k€. C’est presque un miracle étant donnée l’exposition du portefeuille au secteur financier européen.

Juin fut comme d’habitude un bon mois de collecte de dividendes. Trois sociétés ont versé leur obole : Orange et les 2 pétrolières intégrées Total S.A. et Royal Dutch Shell.

Le montant des dividendes du mois s’élève à environ 700 €. Cette somme nous a permis de fêter un mini-événement : le total de dividendes collectés depuis l’origine (2001) a dépassé la somme symbolique de 30 000 €. C’est plus des 2/3 du total des gains réalisés depuis l’origine.

Les dividendes contribuent fortement au maintien de la valeur de la part. Toutefois, celle-ci recule encore d’environ -3 % pour terminer le mois à 142,57 . Maigre consolation, le repli de l’indice étalon CAC 40 GR est encore plus marqué en juin à  -5,3 %.

Nous avons donc finalement bien limité les dégâts pour conclure ce deuxième trimestre agité. Sur ce trimestre, la valeur de la part s’en tire honorablement : elle recule d’à peine -0,6 %, en ligne avec l’indice de référence. Depuis le début de l’année, le bilan est moins bon : -8,7 % pour la part PEA contre -5,7 % pour l’indice.


A part ça, aucun apport de liquidités n’a eu lieu ce mois-ci. Nous avons simplement laissé passer l’orage. Il y a quand même un mouvement à signaler sur le portefeuille PEA : je me suis enfin délesté de mes Parts Sociales Caisse d’Epargne. Nous préparons le transfert du compte vers un courtier low cost prévu pour l’été. En attendant, les subsides recueillis ont été utilisés pour moyenner à la baisse la ligne Eutelsat Communications.

Ce mouvement porte la rente annuelle sur dividendes du PEA à 7 300 €. L’objectif des 10 000 € par an s’approche petit à petit…

 

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Brexit – Portefeuille US en hausse et PEA en berne

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George Peppard - L'agence tous risquesJ’ai été plutôt surpris du choix du Brexit jeudi dernier. Moi qui ai travaillé presque 2 ans dans le sud-ouest de l’Angleterre dans le cadre d’un programme de recherche européen (HCM, Human Capital and Mobility), c’est quand même un comble de ne pas avoir vu le coup venir  !?

Il est vrai que cette expérience date maintenant d’une vingtaine d’années, « time is flying… ». Le temps passe, et j’ai n’ai plus de contacts personnels outre-Manche.

Quoi qu’il en soit, les Britanniques ont décidé de quitter l’Union Européenne. En fait, si on examine la cartographie du vote, ce sont les Anglais hors-Londres et les Gallois qui ont fait pencher la balance dans le camp du « Leave ». Les répartitions géographique, mais aussi démographique et sociologique du vote, ajoutent encore à la dimension du risque pesant autour de cette décision. Que vont faire l’Ecosse et l’Irlande du Nord ?

Toute cette affaire a bien sûr provoqué un krach généralisé sur les marchés financiers vendredi dernier (24/06/2016).

Dans une situation de stress, chaque investisseur individuel réagit selon son tempérament. Certains achètent à tours de bras, d’autres vendent, d’autres ne font rien. Je fais partie de la dernière catégorie, je suis un investisseur du type « Wait & See ».

Mais ne rien faire en terme de décision d’achats/ventes ne signifie pas ne rien faire du tout. Un krach est l’occasion rêvée de jauger la résilience de ses portefeuilles en situation d’hyper-volatilité.

De ce point de vue, j’ai été plutôt satisfait de constater des mouvements inverses sur nos 2 portefeuilles investis en actions.

Mon PEA s’est bien sûr fait châtier. Il a reculé de 7,2 % vendredi, ce qui n’est pas si mal puisque le CAC 40 a lui dévissé d’un peu plus de 8 %. Sa valeur liquidative au sortir de ce vendredi noir reste quand même supérieure au seuil symbolique des 100 k€. Et il reste en plus-value latente depuis l’origine, dividendes inclus. L’honneur est sauf.

Mais ma satisfaction provient d’outre-Atlantique. Mon portefeuille US hébergé chez Binck a réussi l’exploit de se maintenir à flot. Il affiche +0,06 % en devises tandis que l’indice S&P 500, en dépit d’une vaine résistance initiale, s’est finalement effondré de 3,65 %.

Mieux encore : avec le repli de l’euro face au dollar en ce vendredi noir, la performance en euros du compte-titres ressort à +2,5 %.

Comme disait le regretté George Peppard dans « The A-Team » (« L’Agence tous risques »), série kitch cultissime de ma jeunesse :

«  J’aime quand un plan se déroule sans accroc. »

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Suivi Compte Titres Ordinaire – Joyeux Anniversaire !

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Le temps file à une vitesse ahurissante et nous voici déjà au premier anniversaire de mon compte titres ordinaire. Facile à retenir : le compte a été ouvert le jour de l’arrivée de l’été l’an dernier. Un an plus tard jour pour jour, on peut commencer à tirer quelques enseignements sur ce support d’investissements.

Une image en disant plus qu’un long discours, voici la position du compte telle qu’elle apparaît sur l’interface à look soviétique chez le courtier Binck.fr où tous les titres sont hébergés :

finances-personnelles-compte-titres-portefeuille-binck-juin-2016

Depuis le dernier reporting de mars (disponible ici), le nombre de lignes est passé de 10 à 12. Suivant notre traditionnelle politique Buy & Hold, aucune ligne n’a été liquidée (ni même allégée) et les 2 nouveaux entrants sont : StarWood Property Trust (NYSE:STWD) et Target Corporation.(NYSE:TGT). Deux investissements complémentaires. Le premier dans le métier du prêt hypothécaire commercial, le second dans un des poids lourds de la vente au détail outre-Atlantique.

La performance du portefeuille sur la première année est on ne peut plus satisfaisante. Pour faire simple : 40 500 ont été investis en un an et la valeur du portefeuille au moment où j’écris ces lignes est légèrement supérieure à 46 400 . Pas loin de 6 000 de profits qui se décomposent en 4 800 € de plus-values en réserve et un peu plus de 1 200 de dividendes et avoirs fiscaux.

La valeur de la part calculée dans les règles de l’art reflète cette bonne santé. Depuis l’origine le 21/06/2015, la part du compte titres a augmenté de 16,6 %. Par comparaison, dans le même temps, l’indice S&P 500TR (S&P 500 Total Return, dividendes réinvestis) fait quasiment du surplace à +0,32 %.

La performance depuis le début de l’année civile est tout aussi satisfaisante. La part bondit de +14,3 % depuis le 31/12/2015, tandis que l’indice se contente d’une progression d’à peine plus de 3 %.

Je ne me fais toutefois aucune illusion. Les indices actions américains sont proches de leur plus haut historique et les profits des entreprises outre-Atlantique ne justifient pas le maintien d’un tel niveau de valorisation. La volatilité finira par faire son oeuvre. Nul ne peut échapper à la loi de la gravitation financière : le retour vers la moyenne de long terme.

Je me concentre donc sur le nerf de la guerre : le flux de dividendes généré par le portefeuille. Je peux parfaitement m’accommoder d’une forte volatilité des cours de bourse. Par contre, je veux éviter autant que possible une volatilité des revenus passifs générés par le portefeuille.

Rappelons que l’objectif final est ici de produire annuellement un revenu récurrent de $10 000  (USD), non pas en passant sa vie à scruter un écran pour placer des trades, mais tout simplement en recueillant les « loyers » de mes actions, j’ai nommé les dividendes.

De ce point de vue, la progression est tout aussi satisfaisante. La rente annuelle brute sur dividendes dépasse déjà les $2 700.  Au taux de change en vigueur cela fait pas loin de 2 500  par an dans la poche de nos-finances-personnelles, avant impôts et prélèvements sociaux. A ce rythme, nous devrions atteindre notre objectif dans 3 ans. Peut-être même plus tôt si la composition des intérêts a le temps de jouer en notre faveur.

Voyons tout ça dans le détail…


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Un projet de portefeuille à revenus fixes

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finances-personelles-modern-portfolio-theoryDans l’allocation de notre patrimoine financier les fonds euros ont joué depuis une quinzaine d’années le rôle des obligations.

Les fonds euros ont pendant longtemps offert un confort incroyable à l’épargnant : ils permettaient de dégager un revenu complémentaire grâce à leur taux de rémunération généreux, avec en prime une protection du capital que n’offre pas la détention d’obligations en direct, ou même de fonds obligataires.

Et tout ceci dans l’environnement captif de l’assurance vie ; un environnement fiscal suffisamment attrayant pour l’épargnant afin notamment de permettre à l’Etat de financer sa dette.

Nous sommes en train de changer de monde. Le rendement des fonds euros tend inexorablement vers zéro. Notre conviction est que rien ne peut arrêter cette spirale baissière dans un futur proche.

Nous avons donc récemment décidé de sortir de la plupart de nos fonds euros. Quitter un certain confort, même relatif, n’est jamais une chose aisée. Je réfléchis à cette problématique depuis maintenant plusieurs mois, et je crois être arrivé à une solution satisfaisante sous la forme d’un projet de portefeuille à revenus fixes.

Le portefeuille sera investi en dollars américains. Il sera basé à 85 % sur des supports à revenus fixes : ETFs obligations, Fond fermés (Closed-End Funds) investis principalement en obligations, et Actions Préférentielles (Preferred Stocks), et à 15 % sur une sélection d’actions de rendement.

Le résultat est un portefeuille dont le beta est de 0,3 par rapport à l’indice S&P 500 mesuré sur les 3 dernières années. Son rendement brut spot est légèrement supérieur à 6 %. Son rendement net de tout, après impôts et prélèvements sociaux, est de de 4,2 % pour un résident fiscal en France imposé à la TMI de 30 %.

Le rendement brut de prélèvements sociaux, mais net d’impôt, est environ le double du rendement moyen des fonds euros en 2015.

Voyons un peu de quoi il en retourne…

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Suivi PEA mai 2016 – Le beta d’un portefeuille

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le beta d'un portefeuille d'actionsLa thématique du suivi PEA de ce mois de mai est consacrée à la mesure du risque sur un portefeuille.

J’ai en effet décidé d’ajouter le calcul du beta de chaque titre afin de mesurer l’exposition au marché du PEA. Anticipation de ma part d’une prochaine dégringolade des indices ?

Peut-être. Mais, plus concrètement, je pense que cet ajout comble un manque dans le suivi d’un portefeuille investi en titres vifs. Tous les détails sont dans la dernière section du post.

A part ça, voici un résumé des affaires courantes pour le lecteur pressé.

Mai est traditionnellement un mois de grosse collecte de dividendes sur mon PEA, et 2016 n’a pas fait exception. Pas moins de 5 dividendes ont en effet été perçus en mai pour un montant total légèrement supérieur à 3 800 €.

Ce montant conséquent nous a dispensé de tout apport en liquidités supplémentaire. Une partie des dividendes perçus a de fait suffi pour renforcer la banque britannique HSBC Holdings. Certains y verront un pari sur l’issue du prochain référendum sur le Brexit.

Suite à ce renforcement, la rente prévisionnelle du PEA sur un an glissant grimpe à 7 200 €. Rappelons que mon objectif terminal sur ce support défiscalisé est de dégager une rente annuelle brute passive de 10 000 €. Comme ils disent dans la pub : « un jour, je l’aurai ! »

Malgré la collecte massive de dividendes, la valeur de la part recule en mai de -0,8 % à 145,89 . Dans le même temps, l’indice dividendes réinvestis CAC 40 GR virevolte d’un généreux +3,52 %.

Le ciel nous serait-il tomber sur la tête en cet étrange mois de mai ? Non, il s’agirait plutôt de quelques satellites.

Face à ces courants contraires, la valeur liquidative du PEA surnage à 111 203,06 .  Force détails ci-dessous.

 

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La divergence des taux américains et européens et les conséquences sur les fonds euros

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finances-personelles-embleme-united-states-federal-reserve-system Depuis plus de 8 ans, les taux d’intérêts bas règnent en France et plus généralement en Europe. Ils sont même devenus négatifs depuis fin 2014 sur les maturités courtes de la dette Française.

Pour les maturités plus longues, la tendance d’ensemble est également baissière. Malgré un sursaut courant 2015, la France s’endette actuellement sur 10 ans à des taux historiquement bas autour de +0,45 %.

Une conséquence bien connue des épargnants Français de cette baisse généralisée des taux est la spirale baissière du rendement des fonds euros.

Ces fonds à capital garanti sont en effet, sauf exception, majoritairement investis en bons du trésor et obligations du secteur privé les mieux notées. Sous l’effet de la rotation des obligations arrivant à maturité, l’érosion du rendement des fonds euros est inéluctable depuis maintenant plus de 15 ans.

Si vous suivez le blog, vous savez que je suis dans le camp de ceux qui croient à un scénario de taux d’intérêts durablement bas en France, et plus généralement en Europe.

Ceci nous mène à penser que la chute des rendements des fonds euros va se poursuivre, jusqu’à tendre vers zéro. Si ce scénario se confirme, les fonds euros seront bientôt cantonnés dans un rôle de protection du capital contre l’inflation faiblarde, voire la déflation.

S’il devient impossible de tirer un revenu alternatif des fonds euros, il semble naturel de se tourner vers d’autres horizons.

Or, il se trouve qu’outre-Atlantique, où les taux bas règnent également en maîtres depuis la crise des subprimes, il existe depuis peu un frémissement de remontée des taux.

Le taux directeur cible de la FED (Target Fed Funds Rate ) a été relevé de 25 points de base à +0,5 % en décembre 2015, et les rumeurs d’un autre coup de pouce en 2016 vont bon train.

Voyons un peu si nous pouvons trouver plus à l’Ouest le rendement en voie de disparition chez nous.

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La fiscalité de l’assurance vie en cas de vie – partie 2/2 – les prélèvements sociaux

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finances-personelles-le-proces-franz-kafkaPour faire suite à la première partie de mon article sur la fiscalité des rachats sur assurance vie qui s’intéressait à l’impôt sur le revenu, voici la seconde partie qui est consacrée aux prélèvements sociaux.

Nombre d’épargnants sont surpris de voir amputer une partie de leur épargne lors d’un rachat sur une assurance vie. Et bien souvent, ce sont les prélèvements sociaux qui contribuent le plus à l’amputation.

Nous avons revu dans la première partie que les produits de rachats sur une assurance vie de plus de 8 ans sont, au choix du souscripteur, soit taxés forfaitairement à un taux libératoire de 7,5 %, soit intégrés aux revenus pour être imposés au barème progressif.

Contrairement à l’impôt qui frappe les produits au-delà d’un abattement passé 8 ans, les prélèvements sociaux sont appliqués aux produits de l’assurance vie dès le premier euro, et ce quelle que soit l’antériorité du contrat.

Mais la taxation au premier euro n’est pas la seule différence. Si l’impôt n’est prélevé que lors d’un rachat (partiel ou total), les prélèvements sociaux sont désormais prélevés au fil de l’eau sur les supports à capital garanti des contrats multi-supports (les fonds euros).

La taxation « au fil de l’eau » au moment de l’inscription en compte des intérêts des fonds euros sur les contrats multi-supports a en effet été instaurée au 1er juillet 2011 afin de l’aligner sur celle des contrats mono-support en euros.

Par contre, les plus-values réalisées sur les supports à capital non garanti (les « unités de compte ») continuent à être taxés aux prélèvements sociaux uniquement lors d’un rachat.

Nous avons également vu dans la première partie de l’article que le mode de calcul des produits d’un rachat partiel sur une assurance vie multi-supports peut conduire à régler un impôt sur une moins-value.

La taxation différenciée aux prélèvements sociaux selon la date d’inscription en compte des intérêts, et selon la nature du support, induit des effets de bord tout aussi surprenants sur les contrats multi-supports.

En effet, la note peut s’avérer particulièrement salée pour les contrats multi-supports relativement anciens ayant accumulé sur un fonds euros un montant important d’intérêts non soumis au précompte de prélèvements sociaux (ceux perçus avant le 1er juillet 2011).

A contrario, si les prélèvements sociaux précomptés sur les fonds euros excèdent ceux dus lors d’un retrait partiel, le trop perçu peut, sous certaines conditions, être remboursé par l’administration fiscale. Ce cas favorable au souscripteur ne pourra malheureusement se produire que sur des contrats multi-supports globalement en perte, ou partiellement en perte sur les supports en unités de compte.

Jusqu’ici, si vous avez l’impression de lire le début du « procès » de Kafka, c’est normal. Essayons quand même d’y voir un peu plus clair…

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Patrimoine nos-finances-personnelles – avril 2016

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finances-personnelles-patrimoine-net-avril-2016

J’ai pris l’habitude depuis quelque temps déjà de contrôler l’évolution de nos avoirs 3 fois par an : fin avril, fin août, et en fin d’année.

Prendre du recul périodiquement me semble nécessaire pour évaluer objectivement ses progrès ou ses échecs. Je trouve cette périodicité de 4 mois raisonnable à l’échelle d’une vie, ni trop fréquente (pas trop de stress), ni trop distendue (pour contrôler les éventuelles dérives).

Voici donc le moment du reporting quadrimestriel de printemps pour le patrimoine nos-finances-personnelles, toujours dans la transparence la plus totale.

Pour ceux qui désirent jauger l’évolution de notre patrimoine, le reporting précédent du mois de décembre 2015 est consultable ici, celui d’août 2015 ici, et le premier publié sur le blog il y a environ un an, ici.

Le bilan patrimonial du printemps 2016 tient dans l’équation triviale qui suit :

400 + 400 = 800

Cette lapalissade cache 2 étapes fondamentales franchies en ce début d’année 2016 :

  • Nos actifs financiers ont dépassé la somme de 400 k€ ;
  • Nos actifs non-financiers ont aussi franchi la barre des 400 k€.

Pour être tout à fait précis, la valeur de notre patrimoine net au 30 avril 2016 est de 802,6 k€. C’est exactement 35 k€ de plus qu’il y a 4 mois (767,6 k€ fin 2015), voir le graphique en tête d’article.

Ce bond surprenant en l’espace de seulement 4 mois s’explique par une assurance vie dont nous avons été (en partie) bénéficiaires, pour 24 k€ exactement. La succession en question n’est d’ailleurs toujours pas réglée. Vont bientôt suivre de l’immobilier en nue propriété et en indivision.

Notre patrimoine se décompose donc toujours fifty/fifty entre actifs financiers et actifs non-financiers, ces derniers essentiellement composés de notre actuelle résidence principale.

J’insiste à nouveau sur le fait que ce patrimoine est net de dettes, puisque nous n’avons pas un kopeck de dette. Ce choix peut sembler surprenant pour un couple au milieu de la quarantaine qui présente une capacité de financement raisonnable. Mais nous ne sommes pas prêts de changer d’avis.

La douce musique de l’appel des taux bas pour se lancer dans l’immobilier locatif (ou dans les SCPI) nous laisse totalement de marbre. Pour tout dire, la propension des banques à multiplier les crédits immobiliers à taux ridiculement faibles sous l’influence de taux de refinancement négatifs m’inquiète de plus en plus. Bulle de crédit en formation ?

Mon scénario privilégié est en effet celui d’une période prolongée de déflation accompagnée de taux bas. Dans cet environnement, l’effet de levier de l’emprunt même à taux faible (est-il si faible par rapport au taux d’inflation actuel ?) a de grandes chances d’être totalement annihilé par la future baisse des prix de l’immobilier.

En fait, je serais plus favorable à un investissement locatif dans cette situation : des prix de l’immobilier 25-30 % plus bas, des taux d’emprunt à 4-5 % mais avec 2 % d’inflation (et une inflation croissante). Nous avons acheté notre première résidence principale dans ces conditions, et c’est probablement notre meilleur investissement jusqu’à présent.

N’oublions pas que l’inflation des années 1970 a payé les emprunts de nos aînés. La déflation est l’ennemi mortel de l’emprunteur.

Je ne dis pas qu’il est impossible de s’enrichir avec l’immobilier locatif en commençant à investir maintenant. Ceci requiert sûrement un talent que nous n’avons pas, aussi nous laissons cela à ceux qui en ont.

Notre modèle d’enrichissement est donc  toujours du genre « gagne-petit » : accumuler sans endettement personnel. Voyons un peu comment nous nous en sortons.

 

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Suivi PEA avril 2016 – 7000 euros de dividendes par an !

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Marathon de Paris 2016 - Arrivée du Marathon - Cybrian KOTUT
Marathon de Paris 2016 – Arrivée du vainqueur Cybrian KOTUT

Le compte rendu précédent du mois de mars l’évoquait en filigrane : La rente annuelle sur dividendes du PEA approche désormais les 7 000 €.

Et bien, c’est fait, elle ne les approche plus, elle les dépasse. Suite au renforcement en ce mois d’avril de la ligne Orange, la rente prévisionnelle de l’année 2016 s’établit en effet à  7 049 €.

Rappelons que mon objectif terminal sur ce support défiscalisé est de dégager une rente brute passive de 10 000 €.

La somme de 7 000 € n’a en soit pas grande signification, juste la symbolique d’un nombre rond.

J’ai cependant remarqué un parallèle amusant avec le marathonien : j’en suis à 7/10 du parcours. Après bientôt 15 ans de patients efforts, je viens de franchir la fameuse barrière psychologique du 30ème kilomètre du marathon de mon PEA  !? J’espère ne pas craquer sur la fin. Perseverare diabolicum.

Trois dividendes ont été perçus en avril pour un montant total légèrement supérieur à 240 €.

Ce mois a aussi été marqué par un apport en liquide de 2 500 €, lequel a financé en partie le renforcement de la ligne de l’opérateur historique de téléphonie Orange S.A.

La valeur de la part progresse en avril de plus de  3 % à 147,06 . Suite à la séance de massacre du vendredi 29/04, l’indice dividendes réinvestis CAC 40 GR s’est contenté dans le même temps d’une progression de 1,4 %.

Le PEA clôt le mois d’avril sur une valeur liquidative de 112 098,37 . Elle progresse de presque 6 000 € par rapport à fin mars, desquels il convient de déduire l’apport signalé plus haut pour le calcul de performance.

Comme d’habitude, tous les détails ci-dessous.

 

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La fiscalité de l’assurance vie en cas de vie – partie 1/2 – impôt sur le revenu

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mouton tondu mensuellementDécidément, je fais une fixation sur la fiscalité en ce moment. Il faut dire que c’est la saison.

J’aurais pu intituler cet article « Savoir sortir d’une assurance vie », puisque l’idée m’en est venue comme souvent sur le blog, à partir d’un cas réel issu de nos propres finances personnelles : il s’agit du rachat de notre contrat d’assurance vie « Nuances Plus » que j’ai déjà évoqué à plusieurs reprises.

J’ai cependant choisi un titre plus général qui fait écho à son article cousin « La fiscalité de l’assurance vie en cas de décès », qu’il n’est pas interdit de relire au passage car il est toujours d’actualité.

La clôture d’une assurance vie de capitalisation avant son dénouement (on parle de rachat total), ou un retrait partiel des capitaux investis (on parle alors de rachat partiel), constituent des sorties en capital qui subissent une fiscalité dérogatoire en France.

Ce traitement spécifique n’échappe cependant pas à la règle générale en matière fiscale dans l’Hexagone : elle donne mal au crâne en raison de sa complexité.

Complexité telle que j’ai à nouveau choisi de faire un article en 2 parties. Cette première partie sera focalisée sur la taxation des rachats à l’impôt sur le revenu, ou au prélèvement forfaitaire libératoire optionnel.

La seconde partie s’intéressera aux prélèvements sociaux qui donnent lieu à un imbroglio digne de Kafka lorsqu’il s’agit d’un contrat multi-supports.

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