Le dernier reporting complet sur mon compte titres ordinaire investi en titres US date déjà de 3 mois. Il est temps de faire un point sur ce support d’investissement relativement neuf dans notre patrimoine puisque son ouverture remonte à juin 2015.
Rappelons brièvement que l’objectif de ce compte-titres est de dégager une rente passive annuelle de $10 000 US en investissant majoritairement sur des actions à dividendes croissants.
En dépit d’un repli temporaire au mois d’août, la performance du portefeuille demeure très satisfaisante.
Pour 40 500 € investis en 15 mois, la valeur liquidative est de 49 068 €. Sur les 3 mois écoulés, elle a encore progressé d’environ 2 600 € sans aucun apport en liquide supplémentaire.
Depuis l’origine le 21/06/2015, la part brute du compte titres a progressé de +24,1 %, ce qui représente un nouveau bond d’environ 8 % sur le trimestre.
En comparable, l’indice S&P500 TR (S&P500 Total Return, dividendes réinvestis) progresse de +4,8 % depuis l’origine du portefeuille, et de +4,5 % sur le trimestre.
La fin de cette période estivale a été marquée la semaine dernière par la décision de la FED (Federal Reserve) de garder à nouveau inchangés ses taux directeurs. En dépit d’une indication en filigrane d’une augmentation des taux avant la fin de l’année, les indices actions américains demeurent proches de leurs plus hauts historiques. Ce « bull market » qui dure maintenant depuis plus de 8 ans fait décidément de la résistance.
Le marché US se paye en conséquence toujours très cher. Il devient de plus en plus difficile d’y trouver de la valeur à un prix raisonnable, surtout si on se restreint au champ traditionnel de l’investisseur à stratégie de rendement (Dividend Aristocrats et consorts).
En conséquence, je n’ai effectué aucun apport en liquide sur le compte-titres depuis le dernier reporting de juin. Le nombre de lignes est également resté inchangé à 12. Mais le portefeuille n’a quand même pas tout à fait hiberné en été.
Un mouvement est en effet à mentionner : les liquidités en réserve ont été utilisées pour doubler courant août la ligne du distributeur Target Corporation (NYSE:TGT) initiée en juin.
Dans cet océan de survalorisation, Target est un des rares Dividend Aristocrats qui se paye actuellement sur des multiples raisonnables. Il faut dire que l’entreprise est confrontée à une stagnation de ses revenus comme de nombreux détaillants traditionnels soumis à la concurrence croissante d’Amazon.
Suite à ce mouvement, la rente sur dividendes du portefeuille a franchi la barre symbolique des 2 500 € bruts par an. En dépit d’un été torride, l’effet boule de neige commence doucement à faire son oeuvre. Lire la suite