Dans le dernier article de suivi de mon PEA publié fin janvier sur le blog (à relire ici), je mentionnais que mon portefeuille était en cours de transfert chez le courtier en ligne Binck.
Je précisais à l’époque que le transfert avait été initié vers la mi-janvier et qu’il devrait donc être effectif fin février, voire au plus tard début mars. Les délais indiqués par Binck étaient en effet de 4 à 6 semaines à partir du début du transfert.
Grande naïveté de ma part. Nous sommes début avril et le transfert n’est toujours pas terminé.
En fait, la situation est la suivante : tous les titres ont bien été transférés chez Binck, mais le compte espèces attaché au PEA est toujours à la Caisse d’Epargne Nord France Europe.
Pourquoi ? Et bien tout simplement à cause de 2 dividendes qui m’ont été indiqués comme non transférables par la Caisse d’Epargne. Le premier dividende en question, celui de la pétrolière intégrée Shell, vient de m’être réglé fin mars. L’autre dividende de la banque britannique HSBC me sera réglé ces jours-ci, début avril.
Une fois ce dernier dividende encaissé, si tout se passe bien (!?), le transfert devrait donc être enfin effectif mi-avril. Mais j’emploie à nouveau le conditionnel. Chat échaudé craint l’eau tiède…
J’avais pourtant pris garde de choisir le début d’année pour ce transfert car j’anticipais justement des problèmes avec le traitement des OST, et notamment la perception des dividendes. Le début d’année est relativement calme de ce point de vue sur mon PEA. Je n’ose pas imaginer ce qui ce serait passé si j’avais initié le transfert en mai-juin, période de pic de détachements et de paiements des dividendes.
Momentanément, je n’ai donc plus la main sur la gestion de mon PEA. Je vous présente quand même ce suivi de février-mars qui coïncide avec un bilan important de fin de trimestre.
Le premier trimestre de 2017 a été très positif sur les marchés boursiers. En particulier à Paris, l’indice CAC40 GR dividendes réinvestis a progressé de 5,6 % sur les 3 premiers mois de l’année.
La valeur liquidative du PEA a peu ou prou suivi son indice de référence en progressant en parallèle de 4,6 %. Mon PEA termine donc le premier trimestre sur une valeur liquidative légèrement supérieure à 136 k€, en progression d’environ 6 000 € depuis le début de l’année.
Malgré le transfert en cours, il y a quand même 2 choses à signaler dans les affaires courantes. Comme mentionné ci-dessus, j’ai perçu le dividende trimestriel de Royal Dutch Shell le 28/03 (soit environ 141 € dans la besace). J’ai également réussi à renforcer ma ligne Carrefour début mars juste avant que le transfert de cette ligne n’ait été effectuée. C’est toujours ça de fait.
La fin du premier trimestre est aussi l’occasion de faire le bilan de la rente sur dividendes de ce portefeuille de rendement. La plupart des sociétés cotées ont en effet annoncé à cette date leur politique de dividende pour l’exercice comptable clos.
Le bilan est plutôt moyen sur ce plan. Sur les 12 titres en portefeuille, 4 ont annoncé une progression de leur dividende par action, et 7 ont annoncé une stabilité de ce dernier. Le seul titre qui a annoncé une baisse du dividende est, comme on pouvait le craindre, la société Rallye. Rien de bien grave cependant : la rente annuelle prévisionnelle reflue certes, mais légèrement. Elle reste tout à fait respectable autour de 7 600 € bruts en glissement annuel. Voyons ça dans le détail.