Guide de déclaration des revenus d’un compte ouvert hors de France

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declarations de revenus Interactive BrokersLe moi de mai marque le retour des beaux jours, mais c’est aussi la pleine saison pour remplir sa déclaration de revenus.

Etre titulaire d’un compte dans un établissement situé hors de France peut engendrer quelques tracasseries lors de cet exercice fastidieux. En effet, un teneur de compte à l’étranger ne fournit pas d’Imprimé Fiscal Unique (IFU) à ses clients imposables en France.

Je suis personnellement client chez le courtier Interactive Brokers. En tant que tel, je possède 2 comptes-titres immatriculés auprès de la filiale de ce broker à Londres. Le prix à payer pour accéder à ce broker qui ouvre les portes de tous les marchés régulés majeurs à des tarifs imbattables est donc de dire adieu au fameux IFU que les intermédiaires financiers installés en France sont eux tenus d’adresser à leurs clients contribuables en France. Ceci peut rebuter pas mal d’investisseurs si j’en juge par les commentaires et messages que je reçois sur le blog.

Je vous propose dans cet article de reconstituer pas à pas, sous forme de tutoriel, la démarche que j’ai suivie pour remplir la partie de ma déclaration des revenus 2017 en relation avec les revenus que j’ai tirés des 2 comptes-titres que je possède chez Interactive Brokers.

Je précise d’emblée que ce tutoriel concerne mon cas particulier. Il sera illustré avec mes propres chiffres de plus-values et de revenus, en toute transparence comme d’habitude sur le blog. Cependant, je ne suis pas avocat fiscaliste. La façon dont j’ai rempli ma déclaration n’engage pas ma responsabilité si vous vous en inspirez…

L’absence d’IFU chez Interactive Brokers n’oblige pas à calculer ses plus-values et ses revenus soi-même. Tout broker sérieux, et Interactive Brokers est sérieux, développe des algorithmes qui fournissent des relevés de compte où on peut trouver les informations nécessaires pour remplir sa déclaration de revenus. L’article sera donc divisé en 2 parties : dans la première partie, nous allons voir comment générer les relevés de compte, et la seconde partie traitera la déclaration de revenus à proprement parler.

Alors certes, la démarche est ici plus complexe que la simple comparaison des montants inscrits dans les cases d’un IFU et de ceux qui apparaissent dans nos déclarations désormais pré-remplies.

Mais au fait, êtes-vous sur que les IFU qui vous sont fournis sont exempts de toute erreur ? L’absence d’IFU a le mérite de forcer à réfléchir, et parfois à s’arracher quelques cheveux. Mais la tâche, quoi que non triviale, n’est pas insurmontable.

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Patrimoine nos-finances-personnelles – année 2017

Classé dans : Finances Personnelles | 4

patrimoine nos-finances-personnelles - patrimoine net - fin 2017

Il est temps de faire le bilan patrimonial de l’année 2017 chez nos-finances-personnelles. Une fois de plus, le bilan est très positif puisqu’au 31/12/2017, notre patrimoine net de toute dette atteignait la somme de 943 k€. Ceci représente une progression de 55 k€ sur l’année civile écoulée.

La progression annuelle de 2017 revient dans les clous après un bond de 120 k€ en 2016. Pour mémoire, la progression hors-norme constatée l’année précédente était due en partie à la liquidation d’une succession. Vous pouvez (re)consulter ici le précédent reporting annuel de l’année 2016..

Si la marche vers l’avant revient dans la normale, elle dissimule pourtant un profond remaniement de notre patrimoine en 2017. Tout d’abord, nous avons quitté le navire en perdition des fonds euros. Les capitaux ainsi libérés, soit environ 100 k€, ont été réinvestis en juin 2017 dans un compte sur marge chez Interactive Brokers (relire cet article à ce propos).

Passer de l’ennui profond des fonds euros qui ne rapportent quasiment plus rien à un compte géré en direct d’actions préférentielles est un sacré changement. D’autant plus que j’ai sur ce compte une activité parallèle de vente d’options sur actions US.

Autre grand changement en 2017, j’ai initié une activité de trading d’options sur actions françaises via l’ouverture d’un compte chez ProRealtime Trading. Ce compte, également hébergé chez Interactive Brokers, a été capitalisé à hauteur de 42 k€.

Malgré ces chamboulements, la progression de notre patrimoine en 2017 est essentiellement la résultante de 2 éléments récurrents :

  • Tout d’abord, les marchés boursiers se sont bien tenus en 2017. Ceci a été bénéfique pour un de nos deux portefeuilles boursiers de long terme. Mon PEA (dernier reporting visible ici) a en effet progressé de plus de 13 k€ pour finir l’année 2017 à 143 k€. Ceci sans aucun apport supplémentaire.

    Le bilan de mon compte titres investi en actions de rendement US est moins flatteur. Sa valeur liquidative progresse certes de 9 k€. Il termine à 68 k€ fin 2017, mais ceci moyennant un total de versements de 12 k€ au cours de l’année. C’est un coup d’arrêt sérieux pour ce support victime de la chute du dollar face à l’euro, et du châtiment des valeurs de rendement sur fond de début de remontée des taux d’intérêt.

  • Ensuite, selon nos habitudes établies de frugalité, nous avons dépensé en 2017 à peine un petit tiers de nos revenus qui se sont élevés à un peu plus de 100 k€. Hors éléments non récurrents, ce niveau de revenus est un record pour nous. J’en suis particulièrement satisfait, car sur ces revenus, environ un tiers sont des revenus alternatifs (des revenus autres que ceux de notre travail principal).

Je reste convaincu que la manière la plus sûre et la moins stressante de s’enrichir est tout simplement d’accumuler régulièrement en dépensant nettement moins que ses revenus. Vous remarquerez sur le graphique en tête d’article que cette technique de « gagne-petit » nous a permis de multiplier notre patrimoine quasiment par 5 en une quinzaine d’années.

Ce n’est sans doute pas spectaculaire. Mais si vous cherchez une manière rapide de vous enrichir, alors vous n’êtes pas au bon endroit.

Ceci dit, mine de rien, les ouvertures du compte sur marge et du compte de trading en 2017 nous permettent d’entrevoir l’indépendance financière. C’est un des objectifs connexes de notre accumulation patrimoniale : parvenir à couvrir nos dépenses à l’aide des seuls revenus autres que ceux du travail.

Ainsi, nos revenus alternatifs récurrents (revenus alternatifs hors revenus exceptionnels non-récurrents) ont battu un record historique en 2017 à environ 29 k€. C’est quasiment 90 % de nos dépenses de l’année. Petit à petit, nous commençons à entrevoir l’indépendance financière. Le défi est de parvenir à couvrir entièrement nos dépenses avec les revenus alternatifs sans prise de risque inconsidérée, et sans journée de travail à rallonge.

Mais voyons tout ça dans le détail…

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Bilan PEA année 2017 – Rule Britannia

Classé dans : PEA | 1

tower bridge londonLes agapes de fin d’année sont déjà loin derrière nous. Il est de temps de faire le bilan de mon PEA pour l’année 2017.

En terme de performance, c’est somme toute une année très honorable. La valeur liquidative a en effet progressé de +10,4 %, terminant l’année à un peu plus de 143,5 k€. C’est un peu moins bien que notre indice de référence le CAC 40GR (dividendes bruts réinvestis) qui affiche lui +12,7 % en 2017. Son cousin plus célèbre l’indice CAC 40 standard, lequel ne comptabilise pas les dividendes, a lui progressé de +9,3 %.

Mais je ne vais pas faire la fine bouche. Cette année 2017 reste positive. D’autant plus que la rente sur dividendes a battu son record historique. Rappelons en effet que ma stratégie sur ce PEA est essentiellement passive. Elle vise à générer une rente basée sur les dividendes d’actions choisies individuellement afin de booster le rendement. Et ceci avec un minimum d’effort de suivi et de rotations dans le portefeuille..

En matière de dividendes, l’année 2017 fut donc prolifique avec un total de 7 796 € bruts perçus. C’est le maximum reçu en un an depuis l’origine du PEA en 2001. Le précédent record était de  7 325 €  en 2016.

Je suis particulièrement satisfait de cette progression de plus de 6 % de la rente de 2016 à 2017 car, pour la première fois, je n’ai effectué aucun apport en liquide au cours de l’année. Ceci signifie que la progression de la rente résulte de la composition des revenus du capital existant, et non pas de l’injection de capital supplémentaire.

Hormis ces éléments quantitatifs, l’année 2017 fut marquée par pas mal de chamboulements. Le premier événement de 2017 a été le transfert mouvementé de mon PEA chez Binck.fr. Un feuilleton par épisode qui s’est étalé de février à avril, relire à ce propos le reporting de  mars « Un transfert à la vitesse de l’escargot »

En fait je considère que ce transfert de la Caisse d’Epargne Hauts-de-France chez Binck s’est terminé en décembre !? Vous vous souvenez peut-être que le transfert, certes effectif en avril, avait été entaché de la perte d’un dividende optionnel de la banque HSBC. Et bien, miracle. Après de longs mois de patience, j’ai finalement récupéré ce dividende en décembre, et même un peu plus en fait…

Le second événement de l’année 2017 sur mon PEA est sa diversification vers les actions britanniques. Vous comprenez maintenant la photo en tête de gondole de l’article. Cette décision peut sembler surprenante en plein début de négociations sur le Brexit.

J’ai profité justement de cette période difficile pour faire quelques achats à bon compte outre-Manche. C’est bien sûr un choix contrarien que j’espère payant  sur le long terme. D’où l’entrée en portefeuille au second semestre 2017 du pharmacien GlaxoSmithKline et du producteur/fournisseur d’énergie Scottish and Southern Energy. Mon idée est également de profiter de la faiblesse relative de la Livre Sterling par rapport à l’euro.

L’économie britannique finira sans nul doute par se sortir de ce mauvais pas. C’est une question de temps. Par contre, le sort futur des titres britanniques sur un PEA est plus spéculatif. En fonction de l’accord final de sortie, il se peut que ces titres soient purement bannis (le cas le plus défavorable d’un Brexit dur), ou toujours autorisés, à l’image des actions norvégiennes ou islandaises (le cas le plus favorable d’un Brexit soft).

En attendant, cette rotation de portefeuille en faveur du Royaume-Uni se fait aux dépens d’actions françaises historiques dans mon portefeuille. Ainsi, exit la banque Natixis et l’assureur crédit Euler Hermes, avec au passage de jolies plus-values en poche. Voyons tout ça dans le détail.

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Investir en actions préférentielles

Classé dans : Bourse | 3

calculateur de rendement d'une action préférentielleNous allons explorer dans cet article les bases de l’investissement en actions préférentielles.

Une action préférentielle est un objet hybride à mi-chemin entre l’action ordinaire et l’obligation d’entreprise. Elle produit un revenu fixe comme un titre de dette. Mais comme son nom l’indique, une action préférentielle est avant tout une action. C’est donc un titre de propriété représentant une part du capital social de l’entreprise qui l’a émise.

L’action préférentielle tire son nom du fait qu’elle est prioritaire sur l’action ordinaire dans la structure capitalistique d’une entreprise.

En pratique, ceci signifie qu’en cas de faillite de l’émetteur, l’actionnaire préférentiel sera prioritaire sur l’actionnaire ordinaire. Par contre, le détenteur d’obligations, en tant que créancier de l’entreprise débitrice, sera servi avant l’actionnaire préférentiel.

Une autre caractéristique très importante de l’action préférentielle est qu’elle délivre un dividende contractuellement garanti. Il n’y a pas de possibilité de réduction du dividende sur une action préférentielle. Ceci en fait une source de revenus fixes stable et pérenne. De plus, la plupart des actions préférentielles US versent leur dividende trimestriellement, ce qui permet de générer une rente ayant une bonne répartition calendaire.

Investir sur une action préférentielle, c’est donc abandonner l’espoir de la croissance du dividende de l’action ordinaire, mais aussi les droits de vote de l’actionnaire ordinaire lors de l’assemblée générale. En contrepartie, c’est se mettre à l’abri d’une coupe du dividende ordinaire. Nonobstant, le dividende d’une action préférentielle peut être suspendu. C’est un événement rare, généralement signe de difficulté grave pour la société émettrice.

Si l’action préférentielle est un vecteur de revenus fixes, avec toutefois une sécurité inférieure à celle d’un titre de dette, on peut s’interroger sur son utilité. Pourquoi ne pas simplement investir sur des obligations d’entreprise pour générer un revenu fixe ?

La raison principale est que le risque supplémentaire pris par l’actionnaire préférentiel est souvent récompensé par un taux de rémunération plus élevé que sur les titres de dette. Une raison connexe est qu’une action préférentielle verse un dividende, et non pas un coupon comme une obligation, ce qui peut s’avérer fiscalement plus avantageux.

J’utilise les actions préférentielles pour générer un flux de revenus fixes sur mon compte sur marge chez Interactive Brokers. Elles constituent une part importante de l’allocation d’actifs sur ce compte. Au moment où j’écris ces lignes, j’en possède en effet pour l’équivalent d’environ 30 k€.

Le sujet est tellement vaste qu’il est impossible de traiter tous les aspects des actions préférentielles dans un seul article. Pour commencer, je vous résume ici le vocabulaire de base des actions préférentielles. Mon propos sera basé sur la source d’information incontournable pour cette classe d’actifs : le site QuantumOnline.com.

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Patrimoine nos-finances-personnelles – août 2017

Classé dans : Finances Personnelles | 6

patrimoine nos-finances-personnelles août 2017

La rentrée est déjà loin derrière nous et il est temps de rendre ses devoirs de vacances. J’ai en effet l’habitude de faire un bilan complet de notre patrimoine tous les 4 mois. C’est donc plus que l’heure du deuxième bilan quadrimestriel que j’arrête traditionnellement chaque année à fin août.

C’est une discipline qui peut sembler contraignante mais sortir la tête du guidon est toujours une bonne idée. Je pense qu’il est nécessaire de prendre périodiquement du recul sur sa gestion patrimoniale : L’équilibre général du patrimoine est-il préservé ? Y-a-t-il eu des dérives ? Une prise de risque inconsidérée ? Ou au contraire l’allocation d’actifs est-elle trop prudente ? Pouvons-nous réaliser tous nos projets sans mettre en danger l’équilibre de nos finances personnelles ? Toutes ces questions doivent trouver périodiquement une réponse. En ce qui nous concerne, une périodicité de 4 mois nous convient.

La première quantité à retenir d’un bilan patrimonial est sa valeur nette. Et une fois de plus, le graphique que je reproduis traditionnellement en tête d’article illustre la progression régulière de notre patrimoine. En date du 31 août 2017, notre patrimoine net de toute dette atteignait la somme de 922 k€. Ceci représente une progression d’environ 12 k€ en 4 mois, soit une augmentation d’environ +1,3 % par rapport aux 910 k€ arrêtés à fin avril dernier. En cumul avec les 4 premiers mois de l’année, notre patrimoine a donc progressé d’environ 34 k€ de début janvier à fin août. Doucement, mais sûrement, on se rapproche du million.

Ce patrimoine est bien nette de toute dette, puisque nous n’avons toujours pas la moindre dette. Même pas un petit crédit à la consommation.

Autre originalité, notre patrimoine demeure à peu près équilibré entre actifs financiers et non financiers. Les patrimoines modestes (disons inférieurs au million d’euros) sont souvent déséquilibrés en immobilier acheté à crédit. Ce n’est pas le cas chez nous puisque nous affichons quasiment 500 k€ d’actifs financiers, soit un peu plus de la moitié du patrimoine  total. Pour ce qui est de l’immobilier, nous nous contentons de notre résidence principale, payée depuis longtemps, et de modestes parts de nue propriété en indivision issues d’une succession.

Le revers de la médaille de ce choix d’allocation d’actifs est que notre patrimoine est de plus en plus exposé à la volatilité des marchés financiers. Malgré cette exposition croissante, notre patrimoine continue cependant de progresser sans relâche. Et je suis particulièrement satisfait de constater cette progression continue en 2017 car il y a eu du mouvement cet été.

Le changement le plus notoire est le ré-investissement des capitaux libérés suite à la liquidation de la majorité de nos fonds euros au cours du premier trimestre 2017. En effet, le dernier bilan d’avril laissait apparaître une poche de liquidité surdimensionnée de 245 k€. Une partie de cette somme était à l’époque en attente d’être ré-investie.

C’est fait en partie : 100 k€ ont été injectés dans un compte sur marge chez Interactive Brokers (voir l’article à ce propos sur le blog). Sur ce nouveau support, j’investis essentiellement en dollars US sur des actions préférentielles et sur des « baby bonds » (des titres de dettes à faible valeur faciale).

Mais ce n’est pas tout. Une autre partie de nos liquidités surabondantes (42 k€) a servi à capitaliser un compte spéculatif chez ProRealtime Trading. Sur ce nouveau support, j’ai une tactique de spéculation court-terme en options sur actions du CAC 40. Ce compte est à caractère expérimental, et je ne l’ai en conséquence pas encore évoqué sur le blog. Mais j’y reviendrai par la suite.

Hormis ces nouveautés, notre patrimoine a surtout été impacté négativement par la chute du dollar US face à l’euro au cours de l’année 2017. Ceci affecte la valeur évaluée en euros de mon compte-titres investi en actions de rendement US (valeur liquidative de 62,7 k€), mais aussi désormais celle de mon compte sur marge chez Interactive Brokers (valeur liquidative de 98,6 k€).

Cette contre-performance sur le marché US est compensée par le comportement de mon PEA qui continue de profiter de la solidité de la bourse de Paris en 2017. Sa valeur liquidative juste sous les 142 k€ (+9 % depuis le premier janvier à fin août) suit grosso modo la progression du CAC 40 GR (dividendes ré-investis) qui affiche +7,5% sur la même période.

Enfin, n’oublions pas l’objectif qui sous-tend tous ces efforts : le Graal de l’indépendance financière. Le prévisionnel des revenus alternatifs en 2017 (les revenus autres que ceux issus du travail) est de 19,5 k€. Sur ce montant, j’estime qu’environ 13 k€ sont des revenus récurrents désormais principalement générés pas nos divers portefeuilles boursiers.

En résumé, malgré les nombreuses nouveautés de cet été et les turbulences sur le dollar américain, notre patrimoine évalué en euros continue de progresser. Et ce patrimoine nous procure des revenus alternatifs de plus en plus élevés.

Comme le disait la mère de Napoléon à propos des victoires militaires de son fils : « Pourvu que ça dure ! ». L’Histoire a prouvé le contraire. J’espère que nous ne finirons pas à Sainte-Hélène…

 

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