Mon PEA est construit avec une approche « buy and hold » sur le long terme dans la perspective de générer en sortie une rente basée sur les dividendes. Après 14 ans d’efforts, je dégagerai environ 5 200 € de dividendes cette année, soit la moitié de mon objectif terminal.
Ce résultat intermédiaire a été obtenu en injectant depuis l’origine environ 71 300 € de liquidités. Le rendement sur dividendes ramené au capital mobilisé est de l’ordre de 7 % bruts, avant prélèvements sociaux. Le rendement sur dividendes ramené à la valeur liquidative, qui oscille ces derniers jour autour de 110 k€, est d’environ 4,6 %.
En suivant cette stratégie, j’attache une importance secondaire à la performance, un peu comme l’investisseur dans l’immobilier locatif se moque de la valeur de ses biens tant que les loyers rentrent chaque mois.
Toutefois, si par accident il faut un jour libérer du capital, la valeur liquidative de l’investissement reprend de l’importance ; et le risque de sortie en moins-value est loin d’être négligeable en bourse.
C’est pour cette raison que je prends quand même la peine de suivre le Taux de Rentabilité Interne annualisé (T.R.I.) de mon portefeuille. Le T.R.I. permet de juger de la performance intrinsèque du portefeuille. Mais, comme il tient compte du timing des entrées de capitaux sur le portefeuille, il ne peut pas être comparé à la performance d’un benchmark tel que la valeur d’un indice boursier par exemple.
Seul le suivi de la performance de la valeur de la part du portefeuille permet de se comparer à un indice boursier. Je publie dans ce post la performance de la valeur de la part de mon PEA depuis son origine le 16/11/2001 en comparaison avec l’indice CAC 40 GR (CAC 40 Gross Return, dividendes bruts réinvestis).
Hantise de l’investisseur en titres vifs : miroir, dis-moi si je suis meilleur que l’indice ? Réponse ci-dessous.