Suivi compte titres ordinaire – septembre 2015

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l'oncle Sam a besoin de vousUn peu plus de trois mois après l’ouverture de mon Compte Titres Ordinaire, il est temps de faire un premier bilan sur ce nouveau vecteur d’investissement.

Rappelons l’objectif : il s’agit de générer à terme 10 000 $ (USD) de revenus alternatifs annuels basés sur les dividendes d’actions cotées en Amérique du Nord (USA et Canada).

A l’image de mon PEA, je reste fidèle à la même stratégie « buy and hold » : nous constituer un revenu pérenne et régulier basé sur les dividendes, et non pas sur les plus-values aléatoires du portefeuille.

Au cours de ce premier trimestre d’existence, le compte-titres a été alimenté par 4 apports de liquidités pour un montant total de 20 000 €.

Le compte titres exhibe pour le moment 5 lignes d’actions : Southern Company (NYSE:SO), Century Link (NYSE:CTL), AT&T(NYSE:T), Prospect Capital (NASDAQ:PSEC) et Main Street Capital (NASDAQ:MAIN).

Le rendement brut sur dividendes 1 an glissant est de 7,3 %, ce qui sécurise déjà une rente brute annuelle légèrement supérieure à 1 200 €.

Le montant des dividendes collectés en 3 mois, nets de prélèvements sociaux et de la retenue à la source du fisc américain, est de 108,42 €.

La valeur de la part recule de 100 € à l’origine à 96,15 €, un repli de 3,85 % plutôt limité après l’été boursier plus qu’orageux. Dans le même temps l’indice de référence S&P 500 recule de 8,95 %.

La valeur liquidative au 25/09/2015 après bourse est de  19 462,52 €. Elle est sans surprise en repli par rapport aux capitaux entrants.


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Investir dans une Business Development Company – Le screener – Partie 3

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business development company par capitalisation

Suite de ma série d’articles sur une catégorie d’investissements risquée « high yield » : les « Business Development Companies » (BDC).

Dans la partie 1, j’ai revu les caractéristiques d’une Business Development Company : il s’agit d’une société détenant des participations et/ou un portefeuille de prêts accordés à de petites et moyennes entreprises, principalement US, qu’elle sélectionne pour leur forte croissance.

Dans la partie 2, j’ai exposé les principaux paramètres à considérer avant d’investir dans une Business Development Company : 1. La capitalisation boursière 2. Le dividende (rendement et taux de distribution) 3. La décote ou la surcote sur l’actif net comptable 4. L’évolution de l’actif net comptable 5. Le management.

Dans cette troisième partie, je mets en place un screener permettant une sélection de BDC basée sur ces paramètres.

Dans la deuxième partie de cette série d’articles, j’avais utilisé un premier filtre basé sur un critère de capitalisation boursière supérieure à 700 millions de $, ce qui nous a laissé avec une sélection de 14 BDC sur la cinquantaine actuellement cotée sur le NASDAQ, cf. graphique ci-contre.

L’application complète du screener ici mise en oeuvre me laisse en fin de course avec 3 choix possibles d’investissement : Main Street Capital (MAIN), Fifth Street Finance Corporation (FSC) et Prospect Capital Corporation (PSEC).

J’insiste encore sur le fait que ce type d’investissement est destiné à doper le rendement d’un portefeuille basé sur les dividendes en augmentant son profil de risque.

Je re-précise également que la pondération maximale que j’envisage sur toutes les catégories d’actifs à risque, dont les BDC font partie, sera plafonnée à environ 10 % de la valeur liquidative de mes portefeuilles boursiers.

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Suivi PEA août 2015 – le lundi noir

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le black tuesday du krach de 1929Ce mois boursier hors norme a été marqué par la désormais fameuse séance du lundi 24 août 2015 (le « lundi noir ») au cours de laquelle, en réaction entre autres aux tribulations des marchés chinois, l’indice phare de la bourse de Paris a reculé de plus de 8 % en séance avant de terminer en baisse de 5,35 %.

Pied de nez de l’histoire qui remplace un mardi funeste d’octobre (voir ci-contre) par un lundi annonciateur d’un krach de plus grande ampleur à venir ? Bien malin qui le sait.

En attendant, en seulement 2 séances de fort rebond le lendemain 25/08 et le surlendemain 27/08, l’indice CAC 40 est revenu à son niveau précédent. « Back to square one » comme on dit outre-Manche.

Malgré toutes ces turbulences, n’oublions pas l’objectif de mon PEA : dégager à terme un revenu brut de 10 000 € basé sur les dividendes d’actions à rendement élevé.

Si aucun dividende n’est à signaler ce mois-ci, le cumul de dividendes anticipé sur un an glissant augmente cependant à 5 652 €. L’objectif intermédiaire de 5 000 € perçus sur cette année civile sera atteint sauf accident. Je ne suis donc plus qu’à mi-chemin de l’objectif terminal.

Le rendement sur dividendes 1 an glissant dépasse largement les 5 %, à 5,31 % pour être précis, signe du repli marqué du portefeuille.

En ces temps plus qu’agités, un seul mouvement est à signaler ce mois-ci : j’ai profité de l’orage pour renforcer ma ligne Rallye au cours de 22,06 €.

Je continue à ré-orienter mon PEA vers les secteurs défensifs : « Consommation de base » et « Utilities ». L’industrie pétrolière, et plus généralement les matières premières ne m’inspirent pas confiance.

Au 31/08/2015 après bourse, la valeur liquidative de mon PEA est de 107 358,70 , en retrait de 7 961,07 € par rapport à fin juillet en dépit d’un apport de liquidités de 3 150 € ce mois.

La valeur de la part est de 155,89  (100 € à l’origine le 16/11/2001), en chute de 9,38 % par rapport à fin juillet. Ce score est à comparer sur la même période à un repli de 4,72 % du CAC 40 GR, indice dividendes bruts réinvestis.

 La performance de la part depuis l’origine de + 55,89 % repasse nettement sous celle de l’indice de référence qui émarge à + 63,53 %.

Dans le même temps, l’indice CAC 40 nu fait quasiment du surplace en presque 14 ans (+ 1,43 %), encore une démonstration éclatante de l’importance des dividendes pour l’investisseur « buy & hold ».

Quel mois d’août quand même !

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Volatilité et krach boursier : « Is this the big one? »

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  Is this the big one ?A la moindre secousse, les habitants de la Californie se posent cette question : ‘Is this the big one ?’, en référence au prochain tremblement de terre majeur qui dévastera malheureusement un jour la côte Ouest des Etats-Unis.

L’analogie est facile et je n’ai pas pu y résister : est-ce que la séance dévastatrice du lundi 24 août 2015, au cours de laquelle l’indice CAC 40 a perdu jusqu’à plus de 9 % en séance, est annonciatrice du prochain krach boursier, lui aussi inéluctable ?

Bien malin qui peut répondre à cette question et je ne vais pas tenter de le faire. Je voulais juste partager dans ce post une particularité statistique que j’ai relevée sur l’indice CAC 40 depuis mes débuts d’investissement en bourse en novembre 2001.

J’ai remarqué que les 2 précédents krachs boursiers (celui de 2001-2003 et celui de la grande récession de 2007-2009), ont été caractérisés par une volatilité journalière de l’indice phare de la bourse de Paris supérieure à 2 %. Le mini-krach de l’été 2011 était lui caractérisé par une volatilité supérieure à 1,5 %.

Ces constatations n’ont pas de caractère prédictif car les augmentations de volatilité observées étaient coïncidentes avec les krachs.

Fait troublant quand même : dès que la volatilité a historiquement dépassé 2 % alors un krach significatif s’en est suivi. Et devinez-quoi : la volatilité du CAC 40 vient de frôler la barre des 2 % lors de cette fameuse séance du 24 août. Troublant non ?

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Investir dans une Business Development Company (BDC) – Partie 2

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liborSuite de ma série d’articles sur une catégorie d’investissements risquée « high yield » : les « Business Development Companies » (BDCs).

Dans la partie 1, j’ai revu les caractéristiques d’une Business Development Company : il s’agit d’une société détenant des participations et/ou un portefeuille de prêts accordés à de petites et moyennes entreprises (principalement US) qu’elle sélectionne pour leur forte croissance.

Dans cette partie 2, j’explore les principaux paramètres à considérer avant d’investir dans une Business Development Company. En particulier, j’étudie l’effet d’une future très probable remontée des taux d’intérêts sur le modèle des BDCs.

J’insiste à nouveau sur le fait que ce type d’investissement est destiné à doper le rendement d’un portefeuille basé sur les dividendes en augmentant son profil de risque.

Je précise également que la pondération maximale que j’envisage sur toutes les catégories d’actifs à risque, dont les BDCs font partie, sera plafonnée à environ 10 % de la valeur liquidative de mes portefeuilles boursiers.

Etant encore en phase de constitution de portefeuille, pas encore en phase de consommation des dividendes, je me sens confortable avec ce pourcentage.

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