La fin du feuilleton de l’OPRA ALSTOM

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logos Alstom et GE CapitalDans un des premiers articles sur ce blog en janvier dernier : «Pourquoi je garde mes actions ALSTOM »,  j’avais évoqué mon investissement sur l’action ALSTOM (ALO.PA).

Le titre ALSTOM sort clairement de ma stratégie d’investisseur « Buy and Hold » sur des actions de rendement qui distribuent des dividendes généreux.

Sur la dizaine de lignes de titres vifs présents en permanence sur mon PEA, je m’autorise en effet une seule ligne à caractère spéculatif à la recherche d’une plus-value sur un horizon plus court. Depuis maintenant presque 2 ans, c’est l’action ALSTOM avec son dividende nul qui joue le rôle du vilain petit canard.

Le feuilleton ALSTOM a commencé en janvier 2014 quand le conglomérat américain General Electric (GE) a proposé de racheter le pôle énergie de l’industriel français. L’offre de rachat posait pas mal de problèmes concurrentiels et stratégiques, ALSTOM fournissant notamment les turbines à vapeur de nos centrales nucléaires.

Au terme de presque 2 ans de tergiversations, le rachat a été avalisé par la Commission Européenne, par le gouvernement français, et par les comités d’administration d’ALSTOM et de General Electric.

Le feuilleton s’est enfin terminé en décembre dernier par une Offre Publique de Rachat d’Actions (OPRA) portant sur une fraction des titres de la société.

Dans le cadre de l’OPRA, ALSTOM proposait un rachat, suivi d’annulation, d’un maximum de 91,5 millions de titres au prix unitaire de 35 €. Ceci représentait un retour aux actionnaires d’une somme maximale de quelques 3,2 milliards d’euros, à comparer aux 8,1 milliards d’euros en cash reçus de GE.

Les résultats de L’OPRA ont été rendus publics hier, le 28/01/2016.

Sans surprise, l’OPRA a été sur-souscrite et un taux de réduction de 31,43 % a été appliqué. En pratique, cela veut dire pour l’actionnaire lambda que seulement 31,43 % de ses titres apportés à l’OPRA ont été rachetés au prix unitaire de 35 €, puis annulés. Le reliquat non racheté est restitué à son propriétaire et cote au nouveau cours de l’action ALSTOM post-OPRA.

Maintenant que tous les chiffres sont connus, nous pouvons juger de la rentabilité de cet investissement opportuniste sur l’action ALSTOM.

Etait-ce une si bonne opération que ça ? Ne fallait-il pas vendre mes titres ALSTOM avant l’OPRA ? Faut-il vendre maintenant les actions qui n’ont pas été reprises ?

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Suivi compte titres ordinaire décembre 2015 – bilan annuel

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l'oncle Sam a besoin de vousProfitons de la période des bonnes résolutions pour faire le bilan annuel d’un nouveau support d’investissement chez nos-finances-personnelles : mon Compte Titres Ordinaire ouvert en juin dernier chez le courtier en ligne Binck.

L’objectif est ici de générer à terme $10 000  (USD) de revenus alternatifs annuels basés sur les dividendes d’actions cotées en Amérique du Nord.

Ce vecteur d’investissement viendra compléter les revenus passifs dégagés sur mon PEA rendement et sur les produits de taux qui garnissent nos actifs financiers.

Mon compte titres est né avec l’été le 21 juin 2015. Au cours de son premier semestre d’existence, je l’ai alimenté d’un montant total de 30 000 €. Cet apport de liquidités est en avance sur la marche initialement prévue car je tenais à dégager rapidement un flux de dividendes significatif pour amorcer plus vite la pompe à composition des intérêts.

Pas mal de chemin a été parcouru en 3 mois depuis le 1er compte rendu que vous pouvez consulter ici.

Le compte titres comporte désormais 10 lignes d’actions détenues en direct qu’on peut diviser en 3 grandes catégories :

  • les « paquebots » : Duke Energy, Southern Company, AT&T, Century Link, et Shaw Communications (seul titre canadien pour le moment) ;

  • l’immoblier côté (« REITs ») : Realty Income, Ventas, Stag Industrial ;

  • les « spéculatives » choisies dans l’univers des BDC (Business Development Companies) : Main Street Capital et Prospect Capital.

Le montant des dividendes collectés en 2015, nets de prélèvements sociaux et de retenue à la source du fisc américain, est de 382,28 €. Il convient d’y ajouter 78,24 € d’avoirs fiscaux qui seront récupérés cette année selon la convention bilatérale en vigueur avec les USA.

Mais surtout, le rendement brut sur dividendes du portefeuille est de 6,4 %, ce qui assure déjà une rente brute annuelle proche des 2 000 €.

La valeur du portefeuille au 31/12/2015 après bourse est de 30 835,08 €. En raisonnement simpliste, nous constatons donc une plus-value latente (dividendes inclus) de 835,08 €.

Cette performance n’ayant pas grand sens en présence de flux de capitaux, je préfère raisonner sur la valeur de la part fixée arbitrairement à 100 € à l’origine le 21/06/2015.

Le valeur de la part progresse de 1,91 % à 101,91 € au terme de l’année 2015. Dans le même temps, l’indice de référence S&P 500 recule de -2,73 %. Evidemment, je n’en tire aucune conclusion hâtive sur un historique aussi court. Lire la suite­­

Suivi PEA décembre 2015 – bilan annuel

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bilan PEA 2015 : gains réalisésL’année 2015 a été marquée par le franchissement d’une étape décisive dans ma stratégie de construction d’une rente pérenne basée sur les dividendes récurrents d’actions à rendement élevé logées sur mon PEA.

Au cours de l’année, j’ai perçu un total de dividendes légèrement supérieur à 5 200 €. C’est le montant annuel le plus élevé jamais perçu.

Me voici donc installé à mi-chemin de l’objectif terminal qui est de dégager à terme sur ce support un revenu annuel brut de prélèvements sociaux de 10 000 €.

Le PEA clôt l’année sur une valeur liquidative de 111 776 . Elle est en repli d’environ 2 900 € par rapport à fin novembre malgré un apport de liquidités légèrement supérieur à 3 500 €.

La valeur de la part au 31/12/2015 est de 155,04  (100 € à l’origine le 16/11/2001), en repli de 5,5 % par rapport à fin novembre. En comparaison, l’indice dividendes réinvestis CAC 40 GR recule de 6,24 % au mois de décembre.

La mi-décembre a été marquée par l’attaque du hedge fund Muddy Waters sur le titre Rallye que j’ai en portefeuille (voir cet article sur le sujet). En dépit de la chute libre de l’action Rallye, le portefeuille a donc plutôt bien résisté ce mois-ci.

La performance du portefeuille sur l’année complète est nettement moins flatteuse. La valeur de la part PEA ne progresse en effet que de +1,3 % sur l’année 2015, alors que l’indice CAC 40 GR progresse lui de presque 12 %.

Analyse du pourquoi et du comment de cette contre-performance ci-dessous.

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Le côté obscur de la bourse – La rechute de Rallye

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Dark VadorL’allusion est facile, je vous l’accorde. Mais je n’ai pas pu résister à la simultanéité entre la sortie du dernier Star Wars et la rechute de Rallye lors de la séance du 17/12/2015 à la bourse de Paris.

Au cours de cette séance, le titre de la holding Rallye (RAL.PA) a en effet dévissé de près de 25 %, pour terminer en clôture sur un impressionnant -19,35 % à 13,55 €. Dans le même temps, l’action de la maison mère Casino chutait de plus de 11 % en clôture.

Ces chutes vertigineuses font suite à un rebond tout aussi spectaculaire la veille (16/12/2015), de +12 % pour Rallye, et de presque +6,5 % pour Casino.

Cette hyper-volatilité fait suite à une étude incendiaire du hedge fund américain « Muddy Waters » qui avait pris la veille une position courte sur les actions Casino et Rallye.

La ligne Rallye sur mon PEA représente environ 8 % de sa valeur liquidative. Mais surtout, ce qui est le plus important à mes yeux, elle pèse quasiment 20 % du flux de dividendes. Ceci en supposant que le dividende actuel de 1,83 €/action soit maintenu. Rien n’est moins sûr.

Voilà une belle motivation pour étudier les récents événements qui ont conduit à l’hyper-volatilité des titres Rallye et Casino.

Pour la petite histoire, « Muddy Waters » signifie « Eaux Troubles ». Nous avons ici tous les ingrédients d’un film dramatique, avec dans le premier rôle un ersazt de Gordon Gekko.

L’avenir nous dira si « la force » dans la « galaxie » Casino est du côté des shorts ou des investisseurs longs.

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Ventas – un pied dans l’immobilier du secteur de la santé aux USA

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logo Ventas Inc.Je n’assure pas un suivi aussi régulier de mon compte-titres ordinaire que de mon bon vieux PEA car il a fait son entrée dans notre patrimoine bien plus récemment (en juin 2015). Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas actif sur ce compte-titres, bien au contraire.

Pour mémoire, il s’agit sur ce compte-titres d’investir dans des actions de rendement en Amérique du Nord (USA et Canada) afin de compléter la rente sur dividendes de mon PEA. L’objectif terminal, tel qu’initialement présenté ici, est de dégager une rente annuelle de 10 000 par an.

L’horizon d’investissement étant encore assez lointain, je peux me permettre une certaine prise de risque, i. e. sortir du sentier battu des « Aristocrates des dividendes » et autres « Dividend champions ».

Parmi les vecteurs d’investissement high yield, l’immobilier coté aux US occupera une place de choix (REITs, Real Estate Investment Trusts).  Et au sein des REITs, les « healthcare REITs » spécialisés dans le domaine de la santé prendront une part non négligeable.

Dans cet esprit, j’ai investi récemment dans la société Ventas (VTR), un des leaders US des « healthcare REITs ».

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