Voici la fin du mois de juin qui coïncide avec celle du trimestre et du semestre qui annoncent la pause de l’été. Il est temps de faire un bilan de mon PEA rendement.
Lors du dernier reporting fin mars (Un transfert à la vitesse de l’escargot), je signalais que le transfert de mon PEA chez le courtier en ligne Binck.fr était en voie d’achèvement.
C’est désormais acté. Le transfert a été finalisé le 10 avril, date à laquelle le compte espèces est enfin parvenu chez Binck. On se sent mieux quand les titres et les espèces sont au même endroit. L’essentiel a donc été préservé car je voulais absolument que le transfert soit terminé avant les mois de mai/juin qui marquent traditionnellement une période de perception massive de dividendes.
Et cette année n’a pas dérogé à la règle. J’ai en effet perçu un total d’environ 4 500 € de dividendes en mai/juin, auxquels s’ajoutent les quelques 300 € reçus en hors d’oeuvre en avril.
Transfert de portefeuille parfait donc, hormis sa vitesse soporifique, puisque je rappelle qu’il avait été initié mi-janvier ? Pas tout à fait parfait, car un dividende optionnel a été égaré dans la bataille : le dernier dividende trimestriel pour l’exercice 2016 de la banque HSBC ne m’a pas été versé en avril comme il aurait dû l’être. Bien entendu, les 2 parties en présence, la CENFE et Binck, se sont renvoyé la balle en mode : « à toi, à moi la faute », ce qui fait traîner l’affaire en longueur… Plus de détails ci-dessous.
Hormis ces péripéties liées au transfert du portefeuille, le bilan du premier semestre 2017 est plutôt satisfaisant. Le PEA termine en effet ce semestre avec une valeur liquidative légèrement supérieure à 141 k€. Elle bondit d’environ 11 000 € depuis le début de l’année. Et elle a encore progressé d’environ 5 000 € au cours du deuxième trimestre.
Sachant que je n’ai pour l’instant effectué aucun apport en liquide en 2017, la valeur de la part progresse dans les mêmes proportions que la valeur liquidative. A savoir, elle augmente de +8,6 % depuis le 1er janvier, tandis que le CAC40 GR (CAC40 dividendes bruts réinvestis) se contente de +8,1 %.
C’est plutôt rare ces dernières années. Mon portefeuille PEA sur-performe l’indice au premier semestre 2017. Certes légèrement, mais il fait mieux. Je trouve que c’est une belle performance en ces temps d’euphorie sur les places boursières. Parvenir à suivre un indice euphorique avec un portefeuille de rendement dont la vocation n’est pas de maximiser le capital n’est pas si évident.
Justement, en parlant de rendement, il s’établit à 5,6 %. Rappelons en effet que l’objet de ce portefeuille passif est de dégager une rente, si possible croissante, et si possible en préservant le capital qui la génère. C’est l’objectif banal du rentier : percevoir un revenu passif en faisant le minimum d’efforts.
Ce rendement de 5,6 % propulse la rente annuelle pas loin de 7 900 € bruts. Elle progresse de quasiment 200 € par rapport à fin mars sous l’effet d’une entrée fracassante dans le portefeuille.
En effet, dans les affaires courantes de ce trimestre, il faut signaler l’arrivée du titre Imperial Brands (IMB.L). J’en ai acquis 100 actions fin juin, financées intégralement par les dividendes perçus au printemps. Une des raisons du transfert de mon PEA chez Binck est la possibilité d’investir sur la bourse de Londres à un tarif raisonnable. Je commence à exécuter le plan.
Ah, au fait, Si vous voyez mon dividende HSBC errer dans la rue l’âme en peine, pensez à me le ramener. Forte récompense promise à celui qui le retrouve. J’ai demandé au soldat de la Garde Royale en photo plus haut. Il ne l’a pas vu dans les parages de Buckingam Palace.