Suivi Compte Titres Ordinaire – Le facteur chance

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Le facteur chance en investissementAu moment où les indices boursiers outre-Atlantique continuent d’aligner records historiques sur records historiques, il semble opportun de contrôler la progression de mon compte titres ordinaire.

Rappelons pour mémoire que ce portefeuille long investi en actions nord-américaines a pour vocation de venir compléter nos revenus passifs à base de dividendes. Le but à terme est de dégager une rente annuelle de $10 000 US en investissant majoritairement sur des actions à dividendes croissants.

Comme chacun sait, l’actualité financière et politique a été riche chez l’oncle Sam cet automne. Entre l’élection de Donald Trump, la récente décision de la FED de relever ses taux directeurs, tout ceci assaisonné de la décision de l’OPEP de réduire sa production (enfin !), ce dernier trimestre de l’année 2016 a vraiment été incroyable.

En ces temps agités, que s’est-il passé sur mon compte titres ?

Pas mal de choses…

En l’espace de 3 mois, nous avons injecté 5 000 de liquidités supplémentaires. Elles ont servi à financer l’entrée de 2 nouveaux titres dans le portefeuille : l’aristocrate des dividendes AbbVie (ABBV) fin octobre, et tout récemment une mid-cap plus confidentielle, le leader américain de la boulangerie industrielle Flowers Foods (FLO). A propos de ce dernier, mon timing d’entrée a été un coup de chance extraordinaire. Eh oui, le hasard joue aussi un rôle dans l’investissement. Plus de détails ci-dessous…

J’espère par contre que la performance globale du portefeuille n’est pas le fruit du hasard. Pour 45 500 investis en 18 mois, la valeur liquidative est de 56 636 . Sur les 2 mois et demi écoulés, elle a encore progressé d’environ 7 600 . Il convient de retrancher à cette somme l’apport de  5 000 pour constater une progression de la valeur de la part d’environ 5 % depuis le dernier reporting de septembre que vous pouvez (re)-consulter ici.

Cette belle performance (pour un portefeuille passif) cache cependant une certaine volatilité. La valeur de la part a en effet reculé 2 mois de suite en septembre et en octobre. Ce portefeuille de rendement a logiquement subi les effets de la remontée rampante des taux d’intérêts aux USA. Puis, le rallye suite à l’élection de Trump début novembre a  propulsé la valeur du portefeuille vers un plus haut historique.

Depuis l’origine en juin 2015, la part brute du compte titres progresse de +30,9 %. C’est la première fois que la valeur de la part dépasse les 130 . En comparable, l’indice S&P500 TR (S&P500 Total Return, dividendes réinvestis) progresse de +12,8 % depuis l’origine du portefeuille. La sur-performance du portefeuille continue donc d’être substantielle.

Suite aux derniers investissements, la rente sur dividendes tutoie désormais les 3 000  bruts par an. Nous ne sommes pas loin du tiers de l’objectif terminal. Ceci complète joliment la rente passive de près de 8 000  générée par mon PEA.

Nos portefeuilles boursiers passifs produisent désormais une rente qui approche les 1 000 € par mois avec un effort minimal en terme de suivi. Ceci constitue le socle de nos revenus alternatifs patiemment accumulés au cours du temps. Les projets pour l’année 2017 sont nombreux : nouveau portefeuille à revenus fixes et portefeuille de trading pour booster le tout. La suite au prochain épisode…

Je profite de l’occasion pour souhaiter d’excellentes fêtes de fin d’année à tous les lecteurs du blog.
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Suivi PEA novembre 2016 – La rotation sectorielle

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Royal Dutch Shell et HSBC Holdings PEA novembre 2016Ce mois de novembre riche en péripéties a été une belle illustration de la rotation sectorielle qui rythme les marchés financiers. Les deux secteurs gagnants sont clairement le secteur des services financiers et le secteur de l’énergie.

Et au sein de ses secteurs, ce sont les industries bancaire et pétrolière qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu. Les raisons en sont connues : la remontée rapide des taux d’intérêts d’une part, et d’autre part l’accord historique conclu par les membres de l’OPEP pour réduire leur production.

Il n’est donc pas surprenant que les actions HSBC et Shell soient celles qui se sont le mieux comportées sur mon PEA. Elles ont toutes deux bondi respectivement d’environ +7 et +9 % en novembre. Elles méritent donc amplement la tête de gondole de l’article.

Dans les affaires courantes, 2 événements sont à mentionner ce mois-ci. Côté investissement, le renforcement de la ligne du distributeur Carrefour qui la porte à 250 actions détenues. Côté dividende, l’opérateur de satellites EutelSat Communications a versé son dividende annuel, soit un peu plus de 680 € qui sont venus alimenter le compte espèces.

Le renforcement de la ligne Carrefour porte la rente prévisionnelle sur dividendes sur un an glissant à un peu moins de 7 800 €. Nous continuons à naviguer doucement mais sûrement vers l’objectif terminal d’une rente annuelle brute de 10 k€.

En dépit du fort rebond des valeurs bancaires et pétrolières, la valeur liquidative du PEA stagne en novembre. Malgré un apport en espèces de 1,5 k€ , elle termine le mois à environ 121,2 k€, quasiment inchangée par rapport à fin octobre. Une fois de plus, l’action Engie en chute de plus de 11 %, et qui n’en finit plus de battre ses plus bas historiques, est la principale cause de cette stagnation.

En conséquence, la valeur de la part recule de -1,5 %, ce qui la ramène sous la valeur symbolique des 150 . Dans le même temps, l’indice de comparaison CAC40 GR progresse de +1,6 %. L’embellie du mois dernier fut donc malheureusement de courte durée.

A l’approche du bilan de fin d’année, la valeur de la part affiche un recul de -4,8 % depuis le 1er janvier, alors que l’indice dividendes réinvestis progresse lui de +2,3 %. Sauf miracle en décembre, l’année 2016 sera donc vraisemblablement un mauvais cru pour mon PEA.

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Trump contre Brexit – Conséquences pour nos portefeuilles boursiers

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Donald Trump grimaçant un doigt en l'airDécidément, le suffrage universel nous réserve de sacrées surprises en cette année 2016. Après le « Brexit » de juin, voici le « Trump In » de novembre.

Le vote en faveur du Brexit en juin dernier avait provoqué un krach sur les bourses mondiales. Le CAC40 avait dévissé de plus de 8 % le lendemain du vote lors de la séance du 24 juin. L’indice large américain S&P500 avait lui décroché de 3,6 %.

La réaction des places financières à la victoire de Donald Trump a été tout aussi imprévisible que son élection. Les bourses de Paris et de New York ont d’abord ouvert sur un gap baissier significatif le lendemain de l’élection (avant-hier le 09 novembre).

Mais, contre toute attente, les indices se sont retournés et ont finalement terminé la séance en hausse, de +1,49 % pour l’indice français, et de +1,11 % pour l’indice US.

Franchement, je n’avais pas plus prévu la victoire de Trump que je n’avais vu venir le vote du peuple Britannique en faveur de sa sortie de l’Union Européenne. Sur ce dernier coup de trafalgar outre-Atlantique, je crois bien que je suis loin d’être le seul à m’être trompé.

Il est toujours intéressant, même pour l’investisseur long terme, d’observer les effets ponctuels sur ses portefeuilles boursiers de ce genre d’actualité imprévisible. La réaction d’un portefeuille en situation de stress donne souvent des indications précieuses.

Lors du Brexit, mes 2 portefeuilles avaient eu des réactions inverses. Le PEA avait sans surprise plongé avec le CAC40. Par contre, mon compte-titres investi en actions US avait fait mieux que résister puisque sa valeur liquidative en euros avait même progressé de +2,5 % lors de la fameuse séance du 24 juin (relire cet article à ce propos).

Comment ces 2 portefeuilles ont-ils réagi cette fois à l’élection de Donald Trump au poste suprême ? Ont-ils progressé comme les indices, ou ont-ils chuté ? Voyons cela dans le détail.

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Suivi PEA octobre 2016 – Record de dividendes encore battu !

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record de dividendes battu !Il y a un an presque jour pour jour, je publiais sur le blog le suivi de mon PEA d’octobre 2015, avec comme sous-titre un peu racoleur je l’avoue : « Record de dividendes battu ! ».

A l’époque, j’étais satisfait de constater que j’avais dépassé à fin octobre la barre symbolique des 5 000 € de dividendes perçus depuis le début de l’année sur mon PEA.

Au total sur l’année 2015, j’avais finalement perçu 5 274 € en dividendes, les mois de novembre et décembre étant traditionnellement peu généreux de ce point de vue.

Avouez que j’ai de la suite dans les idées. Un an plus tard, c’est la barre symbolique des 6 000 € de dividendes perçus sur une année civile qui vient d’être allègrement franchie.

Le prévisionnel actuel sur un an glissant atteint la somme respectable de 7 687 €. Ce prévisionnel de dividendes est cependant stable sur le mois. Et pour cause, aucun mouvement n’est à signaler sur mon PEA en octobre : ni entrée, ni sortie, ni renforcement, ni allègement, ni apport en liquide.

Le mois fut donc simplement rythmé par la collecte de 2 dividendes qui m’ont permis de battre le record mentionné ci-dessus. L’énergéticien Engie et le groupe pétrolier Total ont en effet chacun versé un acompte sur dividende en octobre, soit une somme totale de 902 € tombée dans l’escarcelle de nos-finances-personnelles.

Ce mois d’octobre a toutefois été marqué par un autre événement. La valeur liquidative du PEA a en effet fortement rebondi de plus de 4 800 €, ce qui la porte à environ 121,5 k€ à fin octobre. Le total des dividendes perçus sur le mois ne contribue donc qu’à hauteur grosso modo d’un cinquième de la progression constatée.

En parallèle, la valeur de la part progresse de +4,2 %, ce qui la propulse au-delà des 150 . Ce niveau n’avait pas été vu depuis la fin de l’année dernière.

Dans le même temps, l’indice de comparaison CAC40 GR s’adjuge +1,4 % en octobre. La sur-performance du portefeuille PEA a donc été réalisée dans un marché haussier. Ne nous emballons pas.

Après la stabilisation des 2 mois précédents, c’est quand même un signe positif : l’hémorragie du capital générant la rente semble enfin stabilisée. Qui a dit qu’octobre était un mois de krach boursier ?

Le bilan depuis le début de l’année reste toutefois encore négatif. La valeur de la part cède encore -3,3 % depuis le 1er janvier alors que l’indice dividendes réinvestis fait quasiment du sur place à +0,7 %.

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Suivi PEA septembre 2016 – Entrée de Sanofi

Classé dans : PEA | 2

logo SanofiIl y a du sang neuf sur le PEA ce mois-ci puisque le géant pharmaceutique Sanofi fait son entrée.

Après l’entrée de Carrefour le mois dernier, nous poursuivons notre stratégie de diversification vers les secteurs non-cycliques. L’idée est de réduire progressivement l’exposition du portefeuille au secteur financier qui représente encore un petit tiers de la valeur liquidative, et de la rente sur dividendes.

La valeur liquidative à fin septembre est d’environ 116,7 k€. Elle progresse sur le mois de septembre d’environ 4 200 €, ceci incluant un apport en liquide de 2 600 € pour financer l’entrée de Sanofi.

La collecte de dividendes fut comme d’habitude modeste en septembre. Deux sociétés ont versé un dividende intérimaire : la major pétrolière Royal Dutch Shell et la banque britannique HSBC. Le montant total perçu est légèrement supérieur à 240 €.

Les divers mouvements du trimestre ont porté la rente sur dividendes du PEA à environ 7 700 € par an, soit 400 € de mieux qu’à la fin du premier semestre. L’objectif des 10 000 € annuels est plus que jamais dans la ligne de mire.

Après la stabilisation du mois dernier, la valeur de la part retrouve le chemin de la hausse. Elle affiche en effet +1,4 % pour terminer le mois à 144,99 , alors que l’indice de référence CAC 40 GR n’a progressé que de +0,4 % en septembre.

Le bilan trimestriel montre également un rebond puisque la part progresse de +1,7 % au troisième trimestre. Il est vrai que dans le même temps le CAC 40 GR progresse de +5,2 %.

Le bilan depuis le début de l’année reste aussi en faveur de l’indice qui recule d’un modeste -0,76 %, alors que la part PEA recule encore de -7,2 % depuis le 1er janvier. La tendance moyen terme en matière de protection du capital reste donc encore négative.

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