Suivi PEA janvier 2016 – retour de la volatilité

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les montagnes russes de la bourseCe premier mois de l’année 2016 a été caractérisé par un retour de la volatilité sur les places boursières. Et Paris n’a pas été en reste.

L’indice CAC 40 a affiché le 20 janvier une chute en fin de séance supérieure à 11 % par rapport à fin 2015, avant de se reprendre et terminer en repli de « seulement » 4,75 % sur ce premier mois de l’année.

A l’image de l’indice phare de la place parisienne, le PEA clôt janvier 2016 sur une valeur liquidative de 105 815, en repli d’environ 5 900 €. Les investisseurs longs doivent avoir le coeur bien accroché en ce moment, âmes sensibles s’abstenir.

La valeur de la part au 31/01/2016 est de 146,77 (100 € à l’origine le 16/11/2001), en repli de 5,33 % par rapport à fin 2015. C’est à peu près 0,6 % « moins bien » que l’indice CAC 40 GR dividendes réinvestis qui recule de 4,72 % en janvier.

Malgré les turbulences, je ne perds pas le cap. La rente sur dividendes prévisionnelle sur l’année 2016 tutoie désormais les 6 400 €L’objectif terminal de 10 000 € de rente annuelle brute se rapproche à petits pas.

En ce mois de janvier, une plus-value de 987   a été réalisée suite à la conclusion de l’Offre Publique de Rachat d’Actions de la société ALSTOM (voir ici pour les détails).

Hormis ce mouvement, nous avons fait le dos rond en janvier. Aucun apport de liquidité ni réinvestissement n’est à signaler, et un seul dividende a été perçu : l’acompte trimestriel de la pétrolière intégrée TOTAL. Lire la suite­­

La fin du feuilleton de l’OPRA ALSTOM

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logos Alstom et GE CapitalDans un des premiers articles sur ce blog en janvier dernier : «Pourquoi je garde mes actions ALSTOM »,  j’avais évoqué mon investissement sur l’action ALSTOM (ALO.PA).

Le titre ALSTOM sort clairement de ma stratégie d’investisseur « Buy and Hold » sur des actions de rendement qui distribuent des dividendes généreux.

Sur la dizaine de lignes de titres vifs présents en permanence sur mon PEA, je m’autorise en effet une seule ligne à caractère spéculatif à la recherche d’une plus-value sur un horizon plus court. Depuis maintenant presque 2 ans, c’est l’action ALSTOM avec son dividende nul qui joue le rôle du vilain petit canard.

Le feuilleton ALSTOM a commencé en janvier 2014 quand le conglomérat américain General Electric (GE) a proposé de racheter le pôle énergie de l’industriel français. L’offre de rachat posait pas mal de problèmes concurrentiels et stratégiques, ALSTOM fournissant notamment les turbines à vapeur de nos centrales nucléaires.

Au terme de presque 2 ans de tergiversations, le rachat a été avalisé par la Commission Européenne, par le gouvernement français, et par les comités d’administration d’ALSTOM et de General Electric.

Le feuilleton s’est enfin terminé en décembre dernier par une Offre Publique de Rachat d’Actions (OPRA) portant sur une fraction des titres de la société.

Dans le cadre de l’OPRA, ALSTOM proposait un rachat, suivi d’annulation, d’un maximum de 91,5 millions de titres au prix unitaire de 35 €. Ceci représentait un retour aux actionnaires d’une somme maximale de quelques 3,2 milliards d’euros, à comparer aux 8,1 milliards d’euros en cash reçus de GE.

Les résultats de L’OPRA ont été rendus publics hier, le 28/01/2016.

Sans surprise, l’OPRA a été sur-souscrite et un taux de réduction de 31,43 % a été appliqué. En pratique, cela veut dire pour l’actionnaire lambda que seulement 31,43 % de ses titres apportés à l’OPRA ont été rachetés au prix unitaire de 35 €, puis annulés. Le reliquat non racheté est restitué à son propriétaire et cote au nouveau cours de l’action ALSTOM post-OPRA.

Maintenant que tous les chiffres sont connus, nous pouvons juger de la rentabilité de cet investissement opportuniste sur l’action ALSTOM.

Etait-ce une si bonne opération que ça ? Ne fallait-il pas vendre mes titres ALSTOM avant l’OPRA ? Faut-il vendre maintenant les actions qui n’ont pas été reprises ?

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Patrimoine nos-finances-personnelles – décembre 2015

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hisotrique patrimoine net décembre 2015

Pour finir la saison des bonnes résolutions, voici le troisième reporting périodique sur le patrimoine nos-finances-personnelles, toujours dans la transparence la plus totale. Pour comparaison, le reporting précédent du mois d’août 2015 est consultable ici.

 Rappelons nos objectifs patrimoniaux :

  • Dégager des revenus alternatifs suffisants pour couvrir nos dépenses, c’est-à-dire assurer un taux d’indépendance financière supérieur à 100 % ;

  • Atteindre un patrimoine net de 1,3 million d’€ ;

  • La progression de patrimoine, et en parallèle des revenus alternatifs, doit se faire dans l’optique d’une transmission optimale à notre fils.

Notre modèle d’enrichissement reste basé sur l’accumulation : dépenser moins (beaucoup moins) que nos revenus en maintenant un train de vie que je qualifie de « sélectivement frugal« . Quels résultats obtenons-nous avec cette méthode ?

Au 31 décembre 2015, la valeur de notre patrimoine net est estimée à environ 768 k€. C’est 30 k€ de plus qu’il y a un an (738 k€ fin 2014), voir graphique en supra.

Notre patrimoine termine donc 2015 au-dessus de la barre symbolique des ¾ de million d’euros nets de dettes, puisque nous n’avons aucune dette.

En 14 ans, notre patrimoine net a presque quadruplé. Il progresse régulièrement d’année en année en dépit des aléas des marchés immobilier et boursier.

Une extrapolation naïve du graphique précédent nous laisse espérer atteindre notre deuxième objectif (1,3 million d’euros de patrimoine net) d’ici une dizaine d’années, sauf accident de la vie ou autres vicissitudes.

Pour ce qui est des vicissitudes, cette année 2015 n’a pas été avare.

Mon PEA a été sérieusement chahuté, atteignant un pic au printemps à presque 125 k€, redescendant à moins de 100 k€ en septembre, avant de terminer miraculeusement l’année à 111 k€. En parallèle, le marché immobilier a continué sa décrue entamée en 2011, ce qui m’a amené à inscrire en compte une dépréciation de 11 k€ sur la valeur de notre Résidence Principale.

L’année 2015 a aussi été marquée par un début de diversification monétaire via un compte titres ordinaire investi en actions d’Amérique du Nord (essentiellement U.S.A), dont la valeur est légèrement supérieure à 30 k€ à fin décembre.

Au global, la part financière de notre patrimoine termine l’année à 369,3 k€ (+21 k€ par rapport à fin 2014). La tendance à la hausse de la poche financière au détriment de l’immobilier physique se poursuit.

Tous les détails ci-dessous.

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Suivi compte titres ordinaire décembre 2015 – bilan annuel

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l'oncle Sam a besoin de vousProfitons de la période des bonnes résolutions pour faire le bilan annuel d’un nouveau support d’investissement chez nos-finances-personnelles : mon Compte Titres Ordinaire ouvert en juin dernier chez le courtier en ligne Binck.

L’objectif est ici de générer à terme $10 000  (USD) de revenus alternatifs annuels basés sur les dividendes d’actions cotées en Amérique du Nord.

Ce vecteur d’investissement viendra compléter les revenus passifs dégagés sur mon PEA rendement et sur les produits de taux qui garnissent nos actifs financiers.

Mon compte titres est né avec l’été le 21 juin 2015. Au cours de son premier semestre d’existence, je l’ai alimenté d’un montant total de 30 000 €. Cet apport de liquidités est en avance sur la marche initialement prévue car je tenais à dégager rapidement un flux de dividendes significatif pour amorcer plus vite la pompe à composition des intérêts.

Pas mal de chemin a été parcouru en 3 mois depuis le 1er compte rendu que vous pouvez consulter ici.

Le compte titres comporte désormais 10 lignes d’actions détenues en direct qu’on peut diviser en 3 grandes catégories :

  • les « paquebots » : Duke Energy, Southern Company, AT&T, Century Link, et Shaw Communications (seul titre canadien pour le moment) ;

  • l’immoblier côté (« REITs ») : Realty Income, Ventas, Stag Industrial ;

  • les « spéculatives » choisies dans l’univers des BDC (Business Development Companies) : Main Street Capital et Prospect Capital.

Le montant des dividendes collectés en 2015, nets de prélèvements sociaux et de retenue à la source du fisc américain, est de 382,28 €. Il convient d’y ajouter 78,24 € d’avoirs fiscaux qui seront récupérés cette année selon la convention bilatérale en vigueur avec les USA.

Mais surtout, le rendement brut sur dividendes du portefeuille est de 6,4 %, ce qui assure déjà une rente brute annuelle proche des 2 000 €.

La valeur du portefeuille au 31/12/2015 après bourse est de 30 835,08 €. En raisonnement simpliste, nous constatons donc une plus-value latente (dividendes inclus) de 835,08 €.

Cette performance n’ayant pas grand sens en présence de flux de capitaux, je préfère raisonner sur la valeur de la part fixée arbitrairement à 100 € à l’origine le 21/06/2015.

Le valeur de la part progresse de 1,91 % à 101,91 € au terme de l’année 2015. Dans le même temps, l’indice de référence S&P 500 recule de -2,73 %. Evidemment, je n’en tire aucune conclusion hâtive sur un historique aussi court. Lire la suite­­

Suivi PEA décembre 2015 – bilan annuel

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bilan PEA 2015 : gains réalisésL’année 2015 a été marquée par le franchissement d’une étape décisive dans ma stratégie de construction d’une rente pérenne basée sur les dividendes récurrents d’actions à rendement élevé logées sur mon PEA.

Au cours de l’année, j’ai perçu un total de dividendes légèrement supérieur à 5 200 €. C’est le montant annuel le plus élevé jamais perçu.

Me voici donc installé à mi-chemin de l’objectif terminal qui est de dégager à terme sur ce support un revenu annuel brut de prélèvements sociaux de 10 000 €.

Le PEA clôt l’année sur une valeur liquidative de 111 776 . Elle est en repli d’environ 2 900 € par rapport à fin novembre malgré un apport de liquidités légèrement supérieur à 3 500 €.

La valeur de la part au 31/12/2015 est de 155,04  (100 € à l’origine le 16/11/2001), en repli de 5,5 % par rapport à fin novembre. En comparaison, l’indice dividendes réinvestis CAC 40 GR recule de 6,24 % au mois de décembre.

La mi-décembre a été marquée par l’attaque du hedge fund Muddy Waters sur le titre Rallye que j’ai en portefeuille (voir cet article sur le sujet). En dépit de la chute libre de l’action Rallye, le portefeuille a donc plutôt bien résisté ce mois-ci.

La performance du portefeuille sur l’année complète est nettement moins flatteuse. La valeur de la part PEA ne progresse en effet que de +1,3 % sur l’année 2015, alors que l’indice CAC 40 GR progresse lui de presque 12 %.

Analyse du pourquoi et du comment de cette contre-performance ci-dessous.

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