Investir dans une Business Development Company – Main Street Capital – Partie 4

Classé dans : CTO | 0

logo Main Street CapitalSuite de ma série d’articles sur une catégorie d’investissements risquée « high yield » : les « Business Development Companies » (BDC).

Après les 2 premières parties introductives de cette série qui exposaient les bases sur les BDC, j’ai mis en place dans la troisième partie un screener permettant une sélection de BDC basée sur certains paramètres du bilan : le rendement, le taux de distribution, la variation sur un an de l’actif net réévalué (ANR), la surcote/décote par rapport à l’ANR et la nature du management (interne ou externe).

Le screener m’avait laissé en fin de course avec 3 choix possibles d’investissements : Main Street Capital (MAIN), Fifth Street Finance Corporation (FSC) et Prospect Capital Corporation (PSEC).

Sur ces 3 possibilités, j’ai retenu la première (Main Street Capital) et la dernière (Prospect Capital).

Comme son titre l’indique, l’article d’aujourd’hui porte sur Main Street Capital.

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Notre premier investissement locatif – Realty Income

Classé dans : Immobilier | 4

logo de Realty Income CorporationCette fois, ça y est. Nos finances personnelles ont investi dans l’immobilier.

Avons-nous déniché un immeuble de rapport à rendement hors norme, ou un lot de garages idéalement placé ? Pas du tout. Nous avons simplement acheté des actions de la société immobilière Realty Income Corporation (NYSE:O).

Dans l’univers de l’immobilier coté US, Realty Income occupe une place à part. C’est probablement une des foncières cotées nord-américaines les plus connues.

C’est aussi une des rares, hors Canada, à payer son dividende mensuellement, d’où elle tire son surnom un peu pompeux « The Monthly Dividend Company ».

Mais ces 2 raisons ne sont bien sûr pas suffisantes pour expliquer notre choix. Voyons un peu ce qui nous a poussés dans les bras de l’immobilier coté chez l’oncle Sam.

The Monthly Dividend Company

Realty Income est un « equity REIT » (Real Estate Investment Trust), en bon français une société immobilière cotée qui investit dans des immeubles de rapport.

Plus précisément, Realty Income est un REIT « triple net ». Le business model est d’une simplicité déconcertante : la société signe des baux commerciaux ou industriels dans lesquels le locataire prend à sa charge la plupart des frais et dépenses opérationnelles de l’immeuble.

Je suis toujours ancré dans une stratégie d’investissement défensive, persuadé que la prochaine récession et le prochain (vrai) krach boursier ne sont pas très loin devant nous. Le choix de Realty Income me semble en totale adéquation avec cette conviction défensive pour au moins 5 raisons.

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Suivi PEA septembre 2015 – la chute de Rallye

Classé dans : PEA | 2

La chute d'Albert CamusLe marché parisien a encore été caractérisé ce mois-ci par une volatilité au-dessus de la moyenne qui s’est traduite par un repli de l’indice CAC 40 de -4,25 %. L’indice phare de la bourse de Paris est désormais en baisse depuis l’ouverture de mon PEA il y a presque 14 ans.

Plusieurs de mes actions de rendement sous-performent l’indice : le holding Rallye s’effondre de 33 % en septembre et revient sur ses plus bas historiques de 2008/2009. Idem pour Engie (ex GDF Suez) qui recule de presque 10 % et approche aussi ses plus bas historiques.

Aucun mouvement n’est à signaler ce mois-ci : ni entrée, ni sortie, ni dividende perçu.

Au 30/09/2015 après bourse, la valeur liquidative de mon PEA est de 97 925,59 , en retrait de 9 433,10 € par rapport à fin août. C’est la première fois qu’elle repasse sous la barre symbolique des 100 k€ depuis le début de l’année.

Conséquence mécanique de la chute de la valeur liquidative du portefeuille : le rendement sur dividendes 1 an glissant tutoie désormais les 6 %, à 5,8 % pour être précis.

La valeur de la part est de 142,19  (100 € à l’origine le 16/11/2001), en chute de 8,79 % sur un mois, à comparer sur la même période à un repli de 4,11 % du CAC 40 GR, indice dividendes bruts réinvestis.

La performance de la part depuis l’origine (+ 42,19 %) demeure nettement sous celle de l’indice CAC 40 GR qui émarge à + 56,81 %.

Toutes ces chutes devraient m’inciter à relire les classiques, mais le temps me manque.

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Suivi compte titres ordinaire – septembre 2015

Classé dans : CTO | 0

l'oncle Sam a besoin de vousUn peu plus de trois mois après l’ouverture de mon Compte Titres Ordinaire, il est temps de faire un premier bilan sur ce nouveau vecteur d’investissement.

Rappelons l’objectif : il s’agit de générer à terme 10 000 $ (USD) de revenus alternatifs annuels basés sur les dividendes d’actions cotées en Amérique du Nord (USA et Canada).

A l’image de mon PEA, je reste fidèle à la même stratégie « buy and hold » : nous constituer un revenu pérenne et régulier basé sur les dividendes, et non pas sur les plus-values aléatoires du portefeuille.

Au cours de ce premier trimestre d’existence, le compte-titres a été alimenté par 4 apports de liquidités pour un montant total de 20 000 €.

Le compte titres exhibe pour le moment 5 lignes d’actions : Southern Company (NYSE:SO), Century Link (NYSE:CTL), AT&T(NYSE:T), Prospect Capital (NASDAQ:PSEC) et Main Street Capital (NASDAQ:MAIN).

Le rendement brut sur dividendes 1 an glissant est de 7,3 %, ce qui sécurise déjà une rente brute annuelle légèrement supérieure à 1 200 €.

Le montant des dividendes collectés en 3 mois, nets de prélèvements sociaux et de la retenue à la source du fisc américain, est de 108,42 €.

La valeur de la part recule de 100 € à l’origine à 96,15 €, un repli de 3,85 % plutôt limité après l’été boursier plus qu’orageux. Dans le même temps l’indice de référence S&P 500 recule de 8,95 %.

La valeur liquidative au 25/09/2015 après bourse est de  19 462,52 €. Elle est sans surprise en repli par rapport aux capitaux entrants.


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Remboursons nos dettes

Classé dans : Finances Personnelles | 8
La mort de Socrate - David (1787)
« Criton, nous devons un coq à Asclèpios. Payez cette dette, ne la négligez pas. »

Cet article participe à l’événement inter-blogs « Où investir son argent après la crise asiatique? » organisé par Michel du blog Trading Attitude.

L’éclatement de la bulle des marchés chinois depuis le printemps dernier rappelle à l’investisseur particulier la nature profonde de la bourse : sa volatilité extraordinaire.

Il est vrai que la chute a été impressionnante.

Depuis son plus haut historique au-delà de 5 100 points en juin dernier, l’indice composite SSE de Shanghaï est retombé aujourd’hui autour de 3 000 points, une dégringolade impressionnante de -40 %.

Et pourtant, cette chute apparemment vertigineuse est à relativiser si on prend un peu de recul.

Pour cela, il suffit de revenir un an en arrière…

performances relatives des indices SSE, S&P 500 et CAC 40 depuis 1 an
Evolution comparée sur 1 an de l’indice SSE de Shangaï (en bleu), du S&P 500 (en rouge) et du CAC 40 (en vert) – graphique arrêté au jeudi 17/09/2015 après bourse.

… pour s’apercevoir que l’indice SSE de Shanghaï gagne encore plus de 30 % sur 1 an tandis que le S&P 500 et le CAC 40 font quasiment du surplace.

Notons aussi que l’indice SSE est revenu à peine 5 % sous son niveau du 1er janvier 2015. Il est aussi amusant de constater que sa performance depuis le début de l’année est en fait la même que celle du S&P 500, tandis que le CAC 40 affiche encore un gain de quelques pour-cents.

Voila un magnifique exemple en accéléré de formation d’une bulle (+120 % en 8 mois) suivie de son éclatement encore plus rapide, même si le potentiel de baisse est encore bien présent. Les pérégrinations du CAC 40 sur la même période apparaissent en comparaison comme un long fleuve tranquille.

Que faire en réaction à ces instabilités du marché chinois, et plus généralement des marchés boursiers mondiaux ?


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