Comment estimer la performance d’un contrat d’assurance vie multi-supports ?

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lithographie d'Augustin Louis Cauchy
Augustin Louis Cauchy (lithographie de 1840)

 

La torpeur de l’été est propice pour se pencher sur les fondamentaux : comment calculer la rentabilité de ses placements en assurance vie ?

Pour mesurer la rentabilité de nos contrats multi-supports, je me suis longtemps contenté de regarder le différentiel sur flux de capitaux : la valeur liquidative corrigée de ce qui entre moins ce qui sort. Classique.

Depuis quelques années, j’ai introduit dans mon simulateur odsAssur le calcul du taux de rentabilité interne annualisé (T.R.I.) : pour un contrat multi-supports, je calcule le T.R.I. sur le fond en euro, celui sur les unités de comptes, et celui sur le contrat en entier.

Le T.R.I. est le juge de paix incontestable pour estimer la performance de tout investissement. Il tient compte du timing des entrées/sorties de capitaux et il peut être directement comparé à la rémunération d’un autre placement.

Cependant, le T.R.I. ne permet pas de juger la performance d’un contrat par rapport à un indice de référence.

Pour comparer à un indice, il faut calculer la valeur de la part du contrat, tout comme comme on calcule la valeur de la part d’un portefeuille boursier. J’ai récemment implémenté le calcul de valeur de la part dans mon outil odsAssur, un exercice que le célèbre mathématicien Cauchy aurait sans douté trouvé d’une déconcertante trivialité. Chacun son niveau…

Mise en pratique dans ce post sur notre contrat Nuances Plus que j’ai déjà présenté par ailleurs.

 

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Investir dans une Business Development Company (BDC) – Partie 2

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liborSuite de ma série d’articles sur une catégorie d’investissements risquée « high yield » : les « Business Development Companies » (BDCs).

Dans la partie 1, j’ai revu les caractéristiques d’une Business Development Company : il s’agit d’une société détenant des participations et/ou un portefeuille de prêts accordés à de petites et moyennes entreprises (principalement US) qu’elle sélectionne pour leur forte croissance.

Dans cette partie 2, j’explore les principaux paramètres à considérer avant d’investir dans une Business Development Company. En particulier, j’étudie l’effet d’une future très probable remontée des taux d’intérêts sur le modèle des BDCs.

J’insiste à nouveau sur le fait que ce type d’investissement est destiné à doper le rendement d’un portefeuille basé sur les dividendes en augmentant son profil de risque.

Je précise également que la pondération maximale que j’envisage sur toutes les catégories d’actifs à risque, dont les BDCs font partie, sera plafonnée à environ 10 % de la valeur liquidative de mes portefeuilles boursiers.

Etant encore en phase de constitution de portefeuille, pas encore en phase de consommation des dividendes, je me sens confortable avec ce pourcentage.

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Compte rendu PEA juillet 2015 – Publication de résultats semestriels

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résultats semestriels S1 2015 NatixisLa fin du mois de juillet a été marquée par la publication des résultats du premier semestre des entreprises cotées.

C’est une période généralement peu propice aux petits porteurs que nous sommes car les mouvements de marché peuvent être très violents selon que les résultats soient, ou non, en accord avec les prévisions des analystes, et non pas selon que les résultats soient bons ou mauvais.

En ces temps agités, un seul mouvement à signaler ce mois-ci : l’arbitrage d’une partie de ma ligne Natixis (KN) vers Rallye (RAL).

Je commence doucement à rééquilibrer mon PEA vers les secteurs défensifs (consommation de base et « Utilities »). L’industrie bancaire en zone euro m’inquiète.

Un seul dividende à signaler en juillet, celui du dernier trimestre de l’exercice 2014 de Total S.A. (FP) : 36,60 € perçus en numéraire.

Avec un cumul de dividendes de 4 152 € engrangés depuis le début de l’année, l’objectif intermédiaire de 5 000 € sur l’année civile sera largement atteint. Le rendement sur dividendes 1 an glissant est de 4,73 %.

Au 31/07/2015 après bourse, la valeur liquidative est de 115 330,02 €, en progression de 6 348,24 € par rapport à fin juin.

La performance sur flux de capitaux du mois de juillet est positive à +8,90 %, la performance depuis le début de l’année est de  +15,43 %.
La performance depuis l’origine (16/11/2001) est aussi en nette progression par rapport au mois dernier à +61,67 %.

La valeur de la part est de 172,04 € (100 € à l’origine le 16/11/2001), soit une performance de la part de +72,04 %, à comparer sur la même période avec +71,63 % pour le CAC 40 GR (dividendes bruts réinvestis), et aux maigres +10,80 % pour le CAC 40 nu, preuve s’il en est de l’importance des dividendes pour l’investisseur buy & hold.

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Investir dans une Business Development Company (BDC) – Partie 1

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business development company

Nous vivons actuellement une période difficile où tous les actifs sont surévalués. Dans ce contexte général, il n’est pas simple de construire un portefeuille boursier offrant un rendement élevé basé sur les dividendes.

C’est pourtant le défi que je me suis lancé avec l’ouverture le mois dernier d’un compte titres investi sur le marché Nord américain. Rappelons l’objectif : parvenir à dégager un revenu alternatif supplémentaire de 10 000 $ US par an d’ici une dizaine d’années.

En parallèle à l’objectif de revenus supplémentaires, le second objectif est la diversification monétaire car j’ai de moins en moins confiance en la zone euro. Qui peut croire que le problème grec a été réglé, et plus généralement que la zone euro peut subsister dans sa forme actuelle ?

Pour produire un rendement sur dividendes global élevé (disons supérieur à 5 % brut), la tâche semble ardue avec le rendement actuel du S&P 500 de l’ordre de 2 %.

Une manière d’y parvenir est d’exposer partiellement son portefeuille au « high yield » : les investissements de « Type 3 » tels que je les ai définis dans ce premier post, c’est-à-dire les titres risqués offrant des retours sur dividendes de l’ordre de 10 %.

J’entame donc aujourd’hui une série d’articles sur ces investissements à rendements élevés.

Qui dit rendement élevé dit aussi risque élevé. Les éléments et analyses que j’avance ne constituent bien entendu pas des conseils d’investissement. Chacun doit adapter ses choix à son profil de risque et à son horizon d’investissement.

Par souci de transparence comme toujours sur ce blog, je communiquerai cependant pour chaque catégorie étudiée tous les investissements personnellement engagés.

Je commence aujourd’hui cette série par les « Business Development Companies », ou BDCs, acronyme que j’utiliserai systématiquement plus bas. Dans ce premier post, je me contenterai d’une description générale des BDCs.


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Niveau de vie, train de vie et dépenses

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« Nos finances personnelles » ont un long historique de trésorerie positive : depuis 1999, l’année où j’ai commencé à archiver nos comptes numériquement, nous n’avons connu qu’un seul mois en déficit, et par conséquent uniquement des années à bilan positif : nous nous enrichissons depuis de longues années.

Pour parvenir à dégager une trésorerie positive récurrente, il est nécessaire de maîtriser ses dépenses : le levier des dépenses est plus simple à actionner que celui des revenus.

Dans ce premier post j’avais esquissé notre manière de suivre nos dépenses avec le logiciel gnucash.

Je reviens sur le sujet dans cet article en décrivant de manière précise la façon dont nous procédons pour maîtriser le budget familial. Nous procédons en fait en 3 étapes : 

  1. évaluer son niveau de vie ;

  2. évaluer son train de vie ;

  3. examiner la répartition de ses dépenses.

L’examen historique des 5 grandes catégories de dépenses (courantes, contraintes, impôts et taxes, santé, et amortissements) révèle quelques propriétés générales qui semblent contribuer à notre processus d’enrichissement.

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