Une succession qui va impacter notre patrimoine

Classé dans : Finances Personnelles | 7

droit des successionsLa période des fêtes est l’occasion de faire un bilan de l’année écoulée mais aussi de se projeter dans l’année à venir, voire plus loin dans le futur.

Je publierai début 2016 un article détaillé sur l’état du patrimoine de nos-finances-personnelles, et vous pourrez constater que cette année a été prolifique.

Nous allons battre notre record de montant d’épargne annuelle, et plus important encore, nos revenus alternatifs vont également atteindre un plus haut historique. La diversification de notre patrimoine et de nos revenus alternatifs s’améliore également grâce à nos premiers investissements sur les actions en Amérique du Nord logées sur un compte titres ordinaire, lequel vient compléter utilement mon bon vieux PEA.

Le chemin vers l’indépendance financière est donc bien engagé, sans oublier toutefois de s’autoriser quelques petits plaisirs de temps en temps, comme le remplacement de notre véhicule principal intervenu au printemps dernier.

Mais avant ce bilan exhaustif de l’année 2015, j’aborde dans cet article un autre sujet qui va impacter la structure de notre patrimoine.

La fin de l’année 2015 a en effet été très récemment marquée par un événement familial qui était malheureusement redouté de longue date. Nous allons recevoir au terme d’une succession une fraction de la nue propriété de 2 biens immobiliers, et une fraction égale des fonds de 2 contrats d’assurance vie.

Si vous suivez le fil du blog, vous savez par ailleurs que nous allons fort probablement nous séparer début 2016 de notre contrat d’assurance vie Nuances Plus arrivé à maturité fiscale, et dont les capitaux se montent à environ 100 k€

Tout cela fait beaucoup de nouveautés en peu temps. Et les questions se bousculent.

Que faire des fonds du contrat Nuances Plus et des fonds des contrats dénoués en notre faveur ? Les réinjecter dans nos contrats GMF déjà à maturité fiscale ? Ou dans un ou plusieurs nouveau(x) contrat(s) d’assurance vie au compteur fiscal remis à zéro ? Ou investir les fonds hors de l’enveloppe fiscale de l’assurance vie ?

Bien que piètre joueur d’échecs, j’essaie de penser au moins un coup en avance. Pour démêler la situation, j’ai donc commencé par évaluer l’impact sur notre propre succession de la nue propriété des biens immobiliers hérités et des assurances vie dénouées. Lire la suite­­

Le côté obscur de la bourse – La rechute de Rallye

Classé dans : PEA | 6

Dark VadorL’allusion est facile, je vous l’accorde. Mais je n’ai pas pu résister à la simultanéité entre la sortie du dernier Star Wars et la rechute de Rallye lors de la séance du 17/12/2015 à la bourse de Paris.

Au cours de cette séance, le titre de la holding Rallye (RAL.PA) a en effet dévissé de près de 25 %, pour terminer en clôture sur un impressionnant -19,35 % à 13,55 €. Dans le même temps, l’action de la maison mère Casino chutait de plus de 11 % en clôture.

Ces chutes vertigineuses font suite à un rebond tout aussi spectaculaire la veille (16/12/2015), de +12 % pour Rallye, et de presque +6,5 % pour Casino.

Cette hyper-volatilité fait suite à une étude incendiaire du hedge fund américain « Muddy Waters » qui avait pris la veille une position courte sur les actions Casino et Rallye.

La ligne Rallye sur mon PEA représente environ 8 % de sa valeur liquidative. Mais surtout, ce qui est le plus important à mes yeux, elle pèse quasiment 20 % du flux de dividendes. Ceci en supposant que le dividende actuel de 1,83 €/action soit maintenu. Rien n’est moins sûr.

Voilà une belle motivation pour étudier les récents événements qui ont conduit à l’hyper-volatilité des titres Rallye et Casino.

Pour la petite histoire, « Muddy Waters » signifie « Eaux Troubles ». Nous avons ici tous les ingrédients d’un film dramatique, avec dans le premier rôle un ersazt de Gordon Gekko.

L’avenir nous dira si « la force » dans la « galaxie » Casino est du côté des shorts ou des investisseurs longs.

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Ventas – un pied dans l’immobilier du secteur de la santé aux USA

Classé dans : Bourse, CTO | 1

logo Ventas Inc.Je n’assure pas un suivi aussi régulier de mon compte-titres ordinaire que de mon bon vieux PEA car il a fait son entrée dans notre patrimoine bien plus récemment (en juin 2015). Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas actif sur ce compte-titres, bien au contraire.

Pour mémoire, il s’agit sur ce compte-titres d’investir dans des actions de rendement en Amérique du Nord (USA et Canada) afin de compléter la rente sur dividendes de mon PEA. L’objectif terminal, tel qu’initialement présenté ici, est de dégager une rente annuelle de 10 000 par an.

L’horizon d’investissement étant encore assez lointain, je peux me permettre une certaine prise de risque, i. e. sortir du sentier battu des « Aristocrates des dividendes » et autres « Dividend champions ».

Parmi les vecteurs d’investissement high yield, l’immobilier coté aux US occupera une place de choix (REITs, Real Estate Investment Trusts).  Et au sein des REITs, les « healthcare REITs » spécialisés dans le domaine de la santé prendront une part non négligeable.

Dans cet esprit, j’ai investi récemment dans la société Ventas (VTR), un des leaders US des « healthcare REITs ».

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Suivi PEA novembre 2015 – savoir prendre une plus-value sur un portefeuille de rendement

Classé dans : PEA | 4

eutelsat communicationsL’objectif sur mon PEA rendement est de dégager à terme un revenu annuel brut de prélèvements sociaux de 10 000 € basé sur les dividendes récurrents d’actions à rendement élevé, et non pas sur des plus-value aléatoires.

Cependant, ma stratégie n’est pas totalement passive. Si une plus-value latente exceptionnelle se matérialise, je n’hésite pas à arbitrer les capitaux vers des titres offrant un rendement sur dividendes plus élevé.

C’est exactement ce qui s’est produit ce mois de novembre où j’ai encaissé une plus-value de 4 780 € sur la ligne du réassureur Scor (SCR.PA) qui a été allégée de moitié.

Le produit de l’arbitrage, un peu plus de 12 000 €, a été réinvesti dans 2 nouvelles lignes : le fournisseur européen de télé services par satellite Eutelsat Communications (ETL.PA) et la société pétrolière intégrée anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell (RDSB.AS).

Hormis ce mouvement interne, aucun dividende ni apport en liquide ne sont à signaler ce mois-ci. 

Au 30/11/2015 après bourse, la valeur liquidative du PEA est de 114 722,18 €, en progression d’un peu plus de 4 300 € sur un mois.

La valeur de la part est de 164,07 € (100 € à l’origine le 16/11/2001), soit une progression de presque 4 % par rapport à fin octobre. Sur la même période, le CAC 40 GR dividendes bruts réinvestis progresse de 1,3 %. Une fois n’est pas coutume, nous avons fait mieux que l’indice en novembre.

Le rendement pondéré du portefeuille PEA est stable à 5,3 %, ce qui nous assure une rente sur dividendes désormais supérieure à 6 000 € par an.

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Où vont les fonds euros et leurs frais de gestion prohibitifs ?

Classé dans : Assurance Vie | 3

Rendement moyen des fonds euros nets d'inflation et de frais de gestionLes fonds euros à capital garanti des contrats d’assurance vie ont longtemps fait le bonheur de l’épargnant en France.

C’est désormais de l’histoire ancienne. Après plus de 20 ans de baisse quasi ininterrompue des taux obligataires, les rendements des supports garantis en euros ont en effet subi une baisse parallèle.

Les 2,5 % de rendement moyen nets de frais de gestion, mais avant prélèvements sociaux, pour l’année 2014 font bien pâle figure en regard des rendements supérieurs à 5 % qui régnaient encore au début des années 2000.

Même si les rendements nets d’inflation sont remontés ces 2 dernières années (voir graphique ci-contre et cet article), ce n’est pas un rendement moyen de quelques 2 % au-dessus du taux d’inflation qui pourra consoler les assurés.

Facteur aggravant : les rendements bruts baissent, mais les frais de gestion demeurent. Ils pèsent donc de plus en plus lourd sur la rémunération effectivement délivrée aux assurés.

J’explore ici cet effet délétère qui pourrait fort bien signer à terme l’arrêt de mort des fonds euros tels que nous les connaissons.

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