Remboursons nos dettes

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La mort de Socrate - David (1787)
« Criton, nous devons un coq à Asclèpios. Payez cette dette, ne la négligez pas. »

Cet article participe à l’événement inter-blogs « Où investir son argent après la crise asiatique? » organisé par Michel du blog Trading Attitude.

L’éclatement de la bulle des marchés chinois depuis le printemps dernier rappelle à l’investisseur particulier la nature profonde de la bourse : sa volatilité extraordinaire.

Il est vrai que la chute a été impressionnante.

Depuis son plus haut historique au-delà de 5 100 points en juin dernier, l’indice composite SSE de Shanghaï est retombé aujourd’hui autour de 3 000 points, une dégringolade impressionnante de -40 %.

Et pourtant, cette chute apparemment vertigineuse est à relativiser si on prend un peu de recul.

Pour cela, il suffit de revenir un an en arrière…

performances relatives des indices SSE, S&P 500 et CAC 40 depuis 1 an
Evolution comparée sur 1 an de l’indice SSE de Shangaï (en bleu), du S&P 500 (en rouge) et du CAC 40 (en vert) – graphique arrêté au jeudi 17/09/2015 après bourse.

… pour s’apercevoir que l’indice SSE de Shanghaï gagne encore plus de 30 % sur 1 an tandis que le S&P 500 et le CAC 40 font quasiment du surplace.

Notons aussi que l’indice SSE est revenu à peine 5 % sous son niveau du 1er janvier 2015. Il est aussi amusant de constater que sa performance depuis le début de l’année est en fait la même que celle du S&P 500, tandis que le CAC 40 affiche encore un gain de quelques pour-cents.

Voila un magnifique exemple en accéléré de formation d’une bulle (+120 % en 8 mois) suivie de son éclatement encore plus rapide, même si le potentiel de baisse est encore bien présent. Les pérégrinations du CAC 40 sur la même période apparaissent en comparaison comme un long fleuve tranquille.

Que faire en réaction à ces instabilités du marché chinois, et plus généralement des marchés boursiers mondiaux ?


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Patrimoine nos-finances-personnelles – Août 2015

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évolution du patrimoine net nos-finances-personnelles

Pour finir l’été, voici le deuxième reporting périodique sur le patrimoine nos-finances-personnelles, toujours dans la transparence la plus totale.

Rappelons nos 2 objectifs patrimoniaux fixés à un horizon d’une dizaine d’années :

  • Atteindre un patrimoine net de 1,3 million d’euros (patrimoine économique au sens successoral) ;

  • Dégager des revenus alternatifs suffisants pour couvrir nos dépenses, c’est-à-dire atteindre un taux d’indépendance financière supérieur à 100 %.

Une complication qui n’est pas négligeable : cette progression de patrimoine et de revenus alternatifs doit se faire dans l’optique d’une transmission optimale à notre fiston.

En date du 20 août 2015, la valeur de notre patrimoine net atteint 755,1 k€ (voir graphique en haut du post). Elle progresse de 15,5 k€ par rapport au premier bilan fin 2014 que je présentais dans le billet fondateur de ce blog. Mais elle a régressé de 7,5 k€ par rapport au bilan précédent d’avril.

La régression sur les 4 mois écoulés est due essentiellement à la baisse de la valeur liquidative de mon PEA depuis ses plus hauts d’avril, et à l’inscription en compte d’une moins value-latente sur la valeur de notre résidence principale.

Le fait marquant de ce quadrimestre est l’ouverture d’un compte titres ordinaire investi en actions US dont la valeur est aujourd’hui de $16 800 : un début de diversification monétaire.

En dépit de la baisse du PEA, la part financière du patrimoine progresse depuis avril d’environ 4 k€ à 356,6 k€ (+8 k€ depuis le début de l’année). La tendance est donc à une hausse de la poche financière aux dépens de la poche immobilière.

Notre patrimoine reste pour le moment installé au-dessus de la barre symbolique des ¾ de million d’euros, nets de dettes puisque nous n’avons aucune dette. Plus de détails ci-dessous.

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Niveau de vie, train de vie et dépenses

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finances-personnelles-train-de-vie

 

« Nos finances personnelles » ont un long historique de trésorerie positive : depuis 1999, l’année où j’ai commencé à archiver nos comptes numériquement, nous n’avons connu qu’un seul mois en déficit, et par conséquent uniquement des années à bilan positif : nous nous enrichissons depuis de longues années.

Pour parvenir à dégager une trésorerie positive récurrente, il est nécessaire de maîtriser ses dépenses : le levier des dépenses est plus simple à actionner que celui des revenus.

Dans ce premier post j’avais esquissé notre manière de suivre nos dépenses avec le logiciel gnucash.

Je reviens sur le sujet dans cet article en décrivant de manière précise la façon dont nous procédons pour maîtriser le budget familial. Nous procédons en fait en 3 étapes : 

  1. évaluer son niveau de vie ;

  2. évaluer son train de vie ;

  3. examiner la répartition de ses dépenses.

L’examen historique des 5 grandes catégories de dépenses (courantes, contraintes, impôts et taxes, santé, et amortissements) révèle quelques propriétés générales qui semblent contribuer à notre processus d’enrichissement.

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Le calendrier des revenus alternatifs

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calendrier des revenus alternatifs

Notre objectif principal est d’atteindre l’indépendance financière d’ici une bonne dizaine d’années. C’est la raison principale de l’existence de ce blog : montrer comment nous allons y parvenir, ou pas !?

Par indépendance financière, j’entends parvenir à couvrir notre train de vie à l’aide de nos revenus alternatifs, les revenus autres que ceux de nos activités professionnelles.

Je mesure la progression vers l’indépendance financière avec ce que j’appelle le taux d’indépendance financière défini simplement comme le rapport des revenus alternatifs sur les dépenses.

Malheureusement, un taux d’indépendance financière supérieur à 100 % ne suffit pas. Il faut également assurer une répartition calendaire et une régularité à ses revenus alternatifs. Ce sont les conditions nécessaires pour, d’une part sécuriser son train de vie, d’autre part garantir une trésorerie positive tout au long de l’année.

La tâche est plus ardue qu’elle n’en a l’air, sûrement aussi difficile que le simple fait de couvrir ses dépenses annuellement. A mon avis, il faut commencer à songer au calendrier des revenus alternatifs dès la mise en place de sa stratégie de liberté financière.

En ce qui nous concerne, vous allez voir qu’il reste pas mal de chemin à faire.

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Finances personnelles – contrôler son taux d’épargne

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écureuil nos finances personnelles

Suite de la série d’articles sur les finances personnelles : après le contrôle des dépenses, puis celui des revenus, il semble naturel de contrôler son épargne, et plus précisément son taux d’épargne.

Le taux d’épargne d’un ménage peut être défini de manière intuitive comme le rapport entre son épargne et son revenu disponible brut.

En suivant la méthodologie de l’INSEE, nous pouvons en fait considérer 2 taux d’épargne distincts : le taux d’épargne tel que défini ci-dessus, et le taux d’épargne financière qui exclut de l’effort d’épargne le remboursement en capital des emprunts immobiliers.

La France est réputée à juste titre pour être un pays de fourmis. Le taux d’épargne des ménages dans l’hexagone oscille autour de 15 % depuis plus d’une vingtaine d’années. Quant au taux d’épargne financière, il varie entre 4 et 7 %.

Nous sommes collectivement parmi les meilleurs élèves en Europe, derrière l’Allemagne championne de l’épargne en Europe, et loin devant les britanniques dont le taux d’épargne stagne sous 6 %.

Pour jauger sa propre situation, il est toujours bon de se comparer à la masse. Qu’en est-il donc du taux d’épargne de nos finances personnelles ? Pour une fois, vous allez voir que nous ne sommes pas du tout dans la norme.

 

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