Le thème du suivi PEA pour ce mois de juin n’était pas bien difficile à trouver : le Brexit bien sûr.
Une des conséquences immédiates de la victoire du Brexit a été la chute de la livre sterling par rapport au dollar, et dans une moindre mesure par rapport à l’euro (voir ci-contre).
La monnaie britannique est en fait revenue à ses niveaux d’il y a 3 ans face à l’euro. C’est une opportunité pour investir outre-Manche en payant en euros. J’en ai profité pour dépoussiérer ma Watchlist de titres cotés à Londres.
Comme signalé dans le précédent post publié sur le blog (ici), le PEA a été brutalement secoué par le vote des britanniques.
Après avoir plongé de plus de 10 % en séance le lendemain du vote (vendredi 24/06, Black Friday), et avoir frôlé la barrière symbolique des 100 k€, la valeur liquidative a bien rebondi. Elle termine ce mois de juin à presque 108 k€. Ceci limite le repli sur le mois à environ 3 k€. C’est presque un miracle étant donnée l’exposition du portefeuille au secteur financier européen.
Juin fut comme d’habitude un bon mois de collecte de dividendes. Trois sociétés ont versé leur obole : Orange et les 2 pétrolières intégrées Total S.A. et Royal Dutch Shell.
Le montant des dividendes du mois s’élève à environ 700 €. Cette somme nous a permis de fêter un mini-événement : le total de dividendes collectés depuis l’origine (2001) a dépassé la somme symbolique de 30 000 €. C’est plus des 2/3 du total des gains réalisés depuis l’origine.
Les dividendes contribuent fortement au maintien de la valeur de la part. Toutefois, celle-ci recule encore d’environ -3 % pour terminer le mois à 142,57 €. Maigre consolation, le repli de l’indice étalon CAC 40 GR est encore plus marqué en juin à -5,3 %.
Nous avons donc finalement bien limité les dégâts pour conclure ce deuxième trimestre agité. Sur ce trimestre, la valeur de la part s’en tire honorablement : elle recule d’à peine -0,6 %, en ligne avec l’indice de référence. Depuis le début de l’année, le bilan est moins bon : -8,7 % pour la part PEA contre -5,7 % pour l’indice.
A part ça, aucun apport de liquidités n’a eu lieu ce mois-ci. Nous avons simplement laissé passer l’orage. Il y a quand même un mouvement à signaler sur le portefeuille PEA : je me suis enfin délesté de mes Parts Sociales Caisse d’Epargne. Nous préparons le transfert du compte vers un courtier low cost prévu pour l’été. En attendant, les subsides recueillis ont été utilisés pour moyenner à la baisse la ligne Eutelsat Communications.
Ce mouvement porte la rente annuelle sur dividendes du PEA à 7 300 €. L’objectif des 10 000 € par an s’approche petit à petit…